Com One veut développer un terminal d'accès au web sans fil

Le CA de Com One, constructeur informatique spécialisé dans la conception de produits de télécommunication, a enregistré une progression de 7 % sur l'année fiscale 1999, s'élevant ainsi à 226 MF. 81 % de ce CA sont réalisés par le pôle Télécom (connexions à haute vitesse avec ou sans fil), 12 % par le pôle Systems (terminaux et bornes interactives) et 5 % par le pôle Security (service de vidéo-surveillance). Le résultat net s'élève à 2,3 MF (en chute de 44 % comparé aux 4,1 MF l'année précédente). 68 % du CA de Com One est réalisé avec 9 clients, dont Sony. « Nous tablons pour 2002 sur un CA qui devrait s'élever entre 120 ME et 150 ME, avec une rentabilité de l'ordre de 6 % à 7 % », commente Didier Récapé, directeur financier de Com One.La société vient de lancer, en partenariat avec le groupe Sagem, @max, un terminal Internet, Minitel, téléphone et fax, qui permet aux foyers ne possédant pas de micro-ordinateur de se connecter au Web. Ce terminal, dont la commercialisation effective auprès du grand public est annoncée pour juin prochain, devrait faire l'objet d'une déclinaison adaptée à l'automobile, utilisant le GPRS. Com One a par ailleurs mis en place la joint-venture Surf Cast avec la société Info Réalité. Surf Cast a pour objectif de développer le concept de l'@max en lui intégrant un système de diffusion hertzien, lequel permettra donc d'affranchir le terminal de tout câble. Les deux confrères ont alloué un budget de 45 MF à ce projet, dont 22 MF ont été apportés par Com One.Surf Cast devrait faire l'objet d'une ouverture du capital avant d'être porté en Bourse. Avec @max, Com One entre sur un marché qui devrait représenter 57 millions d'unités en 2002 selon IDC.En 1999, Com One a également pris une participation minoritaire dans TV7, aux côtés du Groupe Sud Ouest. Cette opération lui permet « de connaître et d'expérimenter tout l'aspect télévision interactive », souligne Didier Récapé. Com One a de plus lancé sa filiale anglaise, Com One UK, détenue à 100 % par le groupe bordelais, qui envisage à terme de marquer sa présence sur le territoire allemand. Cotée sur la Bourse de Paris et de Stuttgart, l'action du groupe s'échangeait hier sur la place parisienne à 36,93 E, en retrait de 2,82 % comparé à la veille. Depuis le 1er janvier, l'action a progressé de 36,78 %.
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