Schneider se reprend au deuxième trimestre

Un léger mieux sur la fin du premier semestre. C'est ce qui ressort des chiffres publiés mardi matin par Schneider Electric. Entre le premier et le deuxième trimestre, l'activité du groupe industriel a progressé de 3,5% à 2,33 milliards d'euros. "Ce qui semble marquer un arrêt de la dégradation de l'activité constatée depuis plusieurs trimestres", précise la société.Cependant, la conjoncture demeure tendue pour le groupe industriel. Par rapport au deuxième trimestre 2001, le chiffre d'affaires reste en retrait de 7,4% et sur l'ensemble du premier semestre, les ventes ont reculé de 7,2% à 4,58 milliards d'euros.D'ailleurs, le groupe adopte un discours toujours prudent. "Aucune reprise significative des investissements industriels et du bâtiment non-résidentiel n'a encore été observée à ce stade de l'année", souligne le communiqué. Et la fin de l'année devrait demeurer dififcile. "Le groupe avait indiqué à l'issue du premier trimestre 2002 que son objectif d'un chiffre d'affaires 2002 proche de celui réalisé en 2001 était conditionné à une reprise des marchés de l'industrie et du bâtiment. Cette reprise n'a pas eu lieu au cours du premier semestre. Dans ces conditions, l'activité de Schneider Electric pour l'ensemble de l'année devrait marquer un repli modéré", ajoute Schneider.Pourtant, cette révision des perspectives n'empêche pas l'action de gagner 5,23% à 43,09 euros en clôture. Cela peut s'expliquer de deux façons. D'une part, le titre a récemment chuté (lundi soir, il cédait 25% sur le mois de juillet). Par ailleurs, la baisse d'activité ne devrait pas entraver le redressement de la rentabilité du groupe. "Schneider Electric a poursuivi son programme de réduction des coûts de structure et d'amélioration de la productivité industrielle (achats, rationalisation industrielle, logistique, qualité). Grâce aux premiers effets de ces actions sur la rentabilité opérationnelle, et malgré un volume d'activité inférieur d'environ 6,5% à celui du deuxième semestre 2001, le groupe attend - pour ce premier semestre - un taux de marge d'exploitation légèrement supérieur à celui du second semestre 2001, qui avait été de 10,5%".En marge de cette publication, Schneider est aussi revenu sur le dossier Legrand. Les négociations exclusives avec Wendel Investissement (ex-CGIP) et KKR sont prolongées jusqu'à la fin de la semaine. D'après Schneider, "ce délai permettra de finaliser la documentation bancaire, le consortium Wendel ayant réitéré les termes de son offre".Selon le prix convenu "ferme et définitif", Wendel Investissemnent et KKR se proposent de reprendre les 98% de Legrand détenus par Schneider pour 3,7 milliards d'euros, auquel s'ajoute une dette de 1,1 milliard d'euros. Les 2% restants seront achetés sur le marché.
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