5.000 "dotcom" avalées par la folie Internet

Le début des années 2000 avait été placée sous le signe des "dotcom", ces entreprises technologiques censées marquer l'émergence d'une "Nouvelle Economie". Les investissements hasardeux et les modèles économiques bancals, doublés du ralentissement économique, ont eu raison de beaucoup d'entre elles. Trois ans après, le bilan est impressionant. Depuis janvier 2000, pas moins de 5.000 dotcom ont fermé leurs portes ou ont été rachetées, selon un rapport publié par Webmergers.com, un portail Internet qui permet aux start-up à vendre de rencontrer des acquéreurs potentiels.Première leçon de ce bilan: le montant des opérations a beaucoup évolué. En trois ans, 200 milliards de dollars ont été dépensés dans 3.892 acquisitions de sociétés Internet, un chiffre qui exclut la fusion AOL/Time Warner. La folie des investisseurs a atteint des sommets au premier trimestre 2000: au cours de la période, 265 opérations de fusion ou d'acquistion ont été conclues pour un montant de 52,8 milliards de dollars, soit une moyenne de 200 millions de dollars par opération. A contrario, au quatrième trimestre 2002, les investisseurs ont dépensé 5,4 milliards de dollars pour mettre la main sur 212 sociétés, à raison d'un montant moyen de 25,4 millions de dollars. Depuis le début de l'année, Internet a perdu encore plus de valeur, puisque 78 opérations ont été signées, à 7,69 millions de dollars en moyenne par transaction. Deuxième leçon: la purge est presque terminée. Au premier semestre 2001, 333 sociétés ont fermé ou se sont mises sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites américaines, mais ce chiffre est tombé à 30 au quatrième trimestre 2002 et à 8 seulement depuis le début de 2003. Secteurs les plus touchés par le raz de marée des faillites et des absorptions: les start-up oeuvrant dans l'e-commerce ou dans la production et l'édition de contenus. 1.483 d'entre elles ont été rachetées et 608 ont fermé. Troisième domaine le plus touché: les infrastructures Internet, un secteur qui a connu en trois ans 1.761 reprises de sociétés et 196 faillites.
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