Placement en bas de fourchette pour France Télécom

L'opération est bouclée. Le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie a confirmé mardi matin que l'opération de cession de titres France Télécom engagée par l'Etat dimanche était terminée. La vente portait sur une tranche de 6,2% des actions de l'opérateur historique, soit en tout 152 millions de titres. L'opération a fait entrer 3,4 milliards d'euros "environ" dans les caisses de l'Etat, qui ne détient plus désormais que 34,9% du capital de l'opérateur. Force est de constater que l'opération n'a pas été un franc succès, témoignant du manque d'intérêt des opérateurs. Les cinq banques mandatées à l'occasion, ABN-Amro Rothschild, BNP Paribas, Deutsche Bank, Goldman Sachs et Société Générale ont ainsi eu du mal à placer leur papier. En effet, selon les sources de marché, le placement s'est fait à 22,50 euros, en bas de la fourchette de vente établie entre 22,50 et 22,85 euros. En septembre dernier, l'Etat avait déjà cédé une tranche de 10,85% du capital de l'opérateur, une opération qui lui a rapporté 5,1 milliards d'euros et qui a fait passer sa part sous la barre symbolique des 50%. Huit mois après, le gouvernement, désireux à la fois de renflouer ses caisses et de disposer d'une plus grande marge de manoeuvre afin de financer notamment sa politique de l'emploi, réitère l'expérience. Jusqu'où ira-t-il? Pour l'instant, il assure qu'il tient à "demeurer un actionnaire significatif au capital de France Télécom à moyen terme". Il s'est engagé à ne plus vendre de titres pendant 270 jours. A Paris, le titre a reculé lundi de 2,05% à 22,41 euros. Mardi en fin de journée, il regagnait 1,74% à 22,80 euros.
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