EMI discute de son éventuel rachat

La troisième plus grosse major du disque dans le monde confirme étudier les modalités de son éventuel rachat par des fonds d'investissement. Selon des informations publiées ce matin par le Financial Times, l'offre de reprise avoisinerait 3,7 milliards d'euros. Le titre EMI flambe en Bourse.

Confirmant des rumeurs qui ont largement animé les marchés depuis l'ouverture de la Bourse de Londres ce matin, EMI a confirmé dans un communiqué "avoir fait l'objet d'une approche préliminaire, qui pourrait ou pas conduire à une offre de rachat". Le nom de l'éventuel acquéreur et le montant de son offre n'ont pas été dévoilés par le groupe. En milieu de journée à la Bourse de Londres, le titre s'envolait littéralement, en hausse de 11,25% à 291,75 pence, dans un énorme volume d'échange de plus de 40 millions d'actions.

Distancée par Universal et Sony-BMG et affaiblie par l'échec de son projet de rapprochement avec Warner Music, la maison de disques britannique EMI négocie donc sa vente. Selon l'édition du Financial Times parue ce matin, la major du disque britannique qui produit notamment les artistes Coldplay, Robbie Williams et Moby, discuterait avec des fonds de capital-investissement d'une offre de reprise d'au moins 2,5 milliards de livres, soit environ 3,7 milliards d'euros.

Parmi les repreneurs potentiels, le Financial Times cite l'incontournable fonds d'investissement Kohlberg Kravis & Roberts (KKR) ainsi que la banque d'affaires Goldman Sachs. Les discussions, qualifiées d'"actives" par des personnes proches du dossier citées par le Financial Times, n'en sont qu'à un stade préliminaire et pourraient achopper avant d'atteindre le stade de négociations formelles.

A plusieurs reprises cette année, le groupe EMI a relancé les spéculations sur son avenir en renonçant à s'unir avec Warner Music, échaudé par les difficultés juridiques rencontrées par Sony et BMG dans le cadre de leur fusion. Un rapprochement qui selon les observateurs aurait pourtant permis à la major de tenir la route dans un monde où la progression de la musique en ligne ne compense visiblement pas les pertes des ventes de supports physiques.

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