Géophysique renoue avec les bénéfices

Le spécialiste français de la sismique a réalisé au troisième trimestre un bénéfice net de 44,8 millions d'euros contre une perte de 17,7 millions il y a un an. Sur neuf mois, Géophysique a également renoué avec les bénéfices avec un profit net de 121 millions.

Les vaches maigres semblent derrière la Compagnie générale de géophysique (CGG). Le numéro un mondial des services et équipements sismiques pour l'industrie pétrolière surfe sur la reprise de l'exploitation pétrolière. Il a réalisé au troisième trimestre un bénéfice de 44,8 millions d'euros, contre une perte de 17,7 millions l'année dernière, selon un communiqué publié ce mercredi matin.

Sur neuf mois, le bénéfice net s'inscrit également dans le vert à 121,0 millions d'euros, alors que le groupe avait enregistré une perte de 27,3 millions d'euros sur la même période en 2005. De son côté, le chiffre d'affaires s'établit au troisième trimestre à 321,1 millions d'euros (+46%) et sur neuf mois à 955,6 millions (+57%).

Le groupe précise par ailleurs que son carnet de commandes au troisième trimestre s'élève à 1,1 milliard de dollars (857 millions d'euros).

"Dans un marché géophysique bien orienté, les très bons résultats de ce troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'année, tant pour les services géophysiques que pour (la filiale) Sercel, témoignent de la bonne performance opérationnelle du groupe", a déclaré le PDG Robert Brunck, cité dans le communiqué.

La Compagnie générale de géophysique (CGG) a annoncé début septembre le rachat de son concurrent américain Veritas DGC pour 3,1 milliards de dollars, une opération devant être bouclée "autour de la fin de l'année", selon Robert Brunck. Avec cette opération, CGG va devenir le leader mondial du marché de la sismique, spécialité qui permet de cartographier le sous-sol et d'identifier les gisements d'hydrocarbures.

Le futur ensemble emploiera 7.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 1,72 milliard d'euros. Avec ses 20 navires, qui constitueront la première flotte sismique mondiale, CGG-Veritas devancera l'américain WesternGeco, racheté en avril par Schlumberger, et le norvégien PGS. Une belle revanche pour Robert Brunck qui avait tenté de se rapprocher de PGS.

A la Bourse de Paris, les investisseurs saluent la publication des résultats. Le titre Géophysique se négocie en fin de séance à 152,50 euros, en hausse de 4,60%.

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