General Electric et Microsoft auraient étudié un rachat du groupe Dow Jones

General Electric et Microsoft ont étudié une offre à 5 milliards de dollars pour le rachat du groupe Dow Jones. Une proposition équivalente à l'offre non sollicitée de News Corp. Mais les deux géants ne sont pas allés plus loin.

General Electric (GE) et Microsoft auraient pu être les chevaliers blancs du groupe Dow Jones, dont la famille Bancroft détient 65% des droits de vote. En effet, alors que cette dernière cherche une alternative à l'offre non sollicitée du patron de News Corp, Rupert Murdoch qui veut racheter le groupe Dow Jones, GE -via sa filiale de médias NBC Universal- et Microsoft ont discuté ces dernières semaines d'une offre conjointe pour racheter le groupe Dow Jones, qui possède notamment le Wall Street Journal, l'agence d'information financière Dow Jones et l'hebdomadaire financier Barron's. Toutefois les deux groupe ont renoncé à aller plus loin.

L'information, dévoilée ce matin par le Wall Street Journal, a été confirmée par un porte-parole de NBC Universal. "Il s'agissait de discussions exploratoires qui ont pris fin il y a un peu plus d'une semaine", a-t-il déclaré. En revanche, un porte-parole de Microsoft a refusé tout commentaire.

Selon le Wall Street Journal, GE et Microsoft ont étudié la possibilité de lancer une offre de 60 dollars par action, équivalent à cinq milliards de dollars, une somme identique à celle de Rupert Murdoch. L'objectif était pour GE de fusionner Dow Jones avec NBC Universal. Cela aurait été le moyen de contrer la concurrence de News Corp, qui compte lancer une chaîne d'information financière rivale de CNBC, la filiale de GE leader actuel du marché. De surcroît, Dow Jones et le Wall Street Journal fournissent actuellement des informations à CNBC en vertu d'un accord d'exclusivité courant en principe jusqu'en 2012.

Jeudi, Brian Tierney, à la tête d'un groupe comprenant le "Philadelphia Inquirer", a indiqué qu'il pourrait faire une offre sur Dow Jones. Rien de concrêt à ce jour toutefois. Dans ces conditions, GE pourrait, selon le Wall Street Journal, tenter de s'allier à un autre groupe en vue d'une contre-offre. Reste que l'échec des discussions avec Microsoft montre qu'il sera difficile de trouver une solution alternative à l'offre de News Corp. Preuve en est: la famille du propriétaire de Dow Jones a finalement accepté d'examiner l'offre de Murdoch, en dépit de l'hostilité des journalistes du groupe qui redoutent la mainmise éditoriale du magnat australo-américain sur leur groupe.

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