A l'instar de ses concurrents, Schlumberger a profité l'an dernier des investissements des groupes pétroliers et gaziers pour accroître leur production. Le groupe franco-américain a de fait dégagé en 2006 un bénéfice net en hausse de 68% à 3,7 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires en progression de 34,4% à 19,2 milliards de dollars. Et si le récent reflux des cours du brut et du gaz naturel d'Amérique du Nord laisse augurer d'un recul des dépenses dans l'exploration, Schlumberger se montre optimiste.

Le numéro un mondial des services pétroliers estime en effet que le temps de l'énergie bon marché est révolu et que les groupes pétroliers ont intérêt à investir pour s'assurer de nouvelles réserves. "C'est pourquoi nous continuons d'anticiper une croissance significative en 2007 en matière d'exploration, notamment à l'Est", a affirmé le directeur général Andrew Gould. En l'absence d'un ralentissement marqué de l'économie mondiale qui induirait un recul de la demande d'hydrocarbures, la croissance restera élevée pour Schlumberger jusqu'à la fin de la décennie et durant une bonne partie de la décennie suivante", ajoute le groupe dans un communiqué.

Signe d'un exercice faste, la division sismique (Western Geco) a plus que doublé son bénéfice opérationnel sur le seul quatrième trimestre à 273 millions de dollars, contre 110 millions au dernier trimestre 2005.