L'éte pourri en France a profité...aux cabines de bronzage

Pluie, froid : l'Hexagone a connu son pire été depuis 1977. Du coup, les Français vont bronzer en cabine pour ne pas rentrer tout blanc.

C'est Météo France qui le dit : l'Hexagone - à l'exception de la Cote d'Azur et de la Corse - a connu un "été pourri", le pire depuis 1977 pour la pluie et le soleil, même si le bilan est moins catastrophique pour les températures.

Juillet et août ont été très pluvieux sur les deux tiers nord du pays. En revanche, les pluies ont été déficitaires sur la région méditerranéenne. En juillet ont été établis plusieurs tristes records de pluies : Thonon-Les-Bains a reçu 222 millimètres d'eau, pire qu'en 1965 (178 mm), Besançon également (187 mm contre 179 mm en 2000), Le Touquet (165 mm contre 153 mm en 1980) et Brest (152 mm contre 151 en 1991). Signe que la pluie a aussi été très présente en août, à Paris, au 23 du mois, le niveau atteint déjà 159 mm. Le record de 1931 avec ses 161 mm risquent donc fort d'être dépassés.

Du coup, moins d'avoir passé l'été près de la grande bleue, les Français (et les Françaises) se sont rués sur...les cabines de bronzage, histoire de ne pas reveneir au travail la figure blanche comme un cachet d'aspirine et d'affronter la sempiternelle question de ses collègues : "tu as pas eu trop mauvais temps ?". Preuve de cet engouement, la fréquentation, cet été, des centres de bronzage du groupe Point Soleil affiche une progression de 25%. Et les hommes sont eux aussi séduits.

A consommer toutefois avec modération car le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC) estime que l'exposition aux ultraviolets artificiels dans les salons de bronzage entre l'âge de 10 et 30 ans augmente de 75% le risque de mélanome, ce méchant grain de beauté qui dégénère en cancer de la peau - et en cancer généralisé en cas de prise en charge tardive et de métastase. Plus de 7.000 cas de mélanome sont diagnostiqués chaque année, entraînant la mort dans un cas sur cinq. Et ces cancers sont trois fois plus nombreux qu'il y a vingt ans, selon l'Institut national du cancer.

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