Sanyo Electric a décidé de ne pas vendre sa filiale de microprocesseurs au fonds de capital investissement japonais Advantage Partners LLP. Le fonds, qui proposait de racheter cette division pour 855 millions de dollars, n'a pas pu réunir le financement dans un contexte d'accès au crédit difficile. Du coup, Sanyo indique qu'il va faire de sa division semi-conducteurs "une activité de base" de sa division de composant.

Une annonce qui ne plaît pas au marché, qui s'attendait au contraire à ce que le groupe d'électronique japonais cède cette activité non rentable pour réinvestir dans ses divisions bénéficiaires. En Bourse, à Tokyo, le titre baisse de près de 7% ce mercredi, en fin de séance.

Cette annonce intervient tandis que le 11 octobre dernier, le groupe japonais a conclu un accord pour céder sa division déficitaire de fabrication de téléphones portables à son Kyocera, pour un montant de l'ordre de 600 millions d'euros.

Fin août, le groupe Sanyo, qui est dans le rouge depuis trois ans, avait par ailleurs indiqué que son activité de puces électroniques ne serait pas rentable au premier semestre 2007/2008, contrairement à ce qui était initialement prévu.