L'année fiscale 2006 restera un excellent cru pour le quatrième fabricant de téléphones portables au monde. Le nippo-suédois Sony Ericsson aura en effet quasiment triplé son bénéfice net sur la période, le portant à 997 millions d'euros, un chiffre en progression de près de 185% par rapport à 2005, dopé par des ventes exceptionnelles.

Sur l'exercice, le chiffre d'affaires du groupe détenu conjointement par l'équipementier suédois Ericsson et par le géant japonais de l'électronique grand public Sony, a crû de 60% pour s'élever à 10,9 milliards d'euros. Au total, le groupe a écoulé 74,8 millions de portables dans le monde, dont 60 millions d'exemplaires disposant de la fonction de baladeur musical, indique-t-il dans un communiqué.

"Nous avons fini l'année en beauté avec des ventes record au quatrième trimestre, notamment grâce à la popularité grandissante de nos téléphones multimédias intégrant l'image et la musique. Les investissements que nous avons réalisés en matière de recherche et développement et marketing nous ont permis de développer notre gamme de produits et de renforcer le pouvoir d'attraction de la marque auprès des consommateurs et des opérateurs", analyse Miles Flint, le président de Sony Ericsson.

Ce dernier ne manque pas d'ambition, son objectif est de faire entrer son groupe "dans le top 3 des acteurs de l'industrie". A l'aune des "performances que nous avons réalisées en 2006, ce but est parfaitement atteignable", juge-t-il. Le communiqué publié par Sony Ericsson fait d'ailleurs remarquer que le groupe a vu sa part de marché progresser au dernier trimestre de l'exercice pour atteindre 9%. Selon les estimations du cabinet Gartner, elle était de 7,7%.

Pour l'année 2006, Sony Ericsson a également révisé à la hausse sa prévision de ventes de combinés, tous fabricants confondus, à 980 millions d'unités contre 950 millions initialement annoncés, un marché mondial dominé par le trio Nokia, Motorola et Samsung.