Alors que la fusion entre Euronext et le New York Stock Exchange est engagée, le fonds d'investissement TCI (The Children Investment Fund), l'un des principaux actionnaires de la Bourse paneuropéenne, continue de vendre ses titres Euronext. Il faut dire que TCI avait milité pour une solution européenne, appelant de ses voeux un rapprochement d'Euronext avec Deutsche Börse, l'opérateur de la Bourse de Francfort. En quelques jours, TCI aura abaissé sa part au capital d'Euronext de 9,2 à 8%.

Comme nous l'indiquions hier (voir La Tribune du jeudi 11 janvier), TCI a commencé à vendre du papier Euronext dès mardi, date de l'officialisation de l'offre publique de la Bourse de New-York sur Euronext avec le dépôt auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) des modalités de cette offre de rachat. Certes, le fonds britannique a la possibilité d'apporter ses titres à l'offre du NYSE, mais celle-ci prévoit, dans ses termes, une proportion en actions du nouvel ensemble auquel TCI s'était opposé.

La vente de ses titres Euronext, réalisée via Winchfield Holdings filiale à 100% de TCI, va générer une plus-value substantielle pour le fonds britannique entré au capital d'Euronext il y a deux ans. Sur cette période en effet, la Bourse paneuropéenne est parvenue à plus que tripler sa valeur boursière.