Unilever enregistre un bénéfice en hausse inattendue de 2,3%

Le géant des biens de consommation a enregistré un résultat en progression de 2,3% à 1,01 milliard d'euros pour un chiffre d'affaires en hausse de 5,7% au premier trimestre. Fort de ce début d'année, le groupe a confirmé ses objectifs de ventes et de marge pour l'année.

Bon début d'année pour Univeler. Le groupe a enregistré au premier trimestre un bénéfice net enhausse de 2,3% à 1,01 milliardsd'euros (1,37 milliard de dollars), ou 35 cents par action, contre 990 millions d'euros un an plus tôt, 34 cents par action. Les analystes s'attendaient à un résultat de 854 millions d'euros seulement.

Par ailleiurs, au lieu d'une hausse entre 3,4 et 4,2% attendue par les analystes financiers, c'est une progression de 5,7% de son chiffre d'affaires qu'Unilever a enregistré au titre du premier trimestre 2007. "Le marché devrait rester du coup relativement insensible aux craintes du fabricant du shampoing Sunsilk, du savon Dove et des soupes Knorr sur la hausse du coût des matières premières agricoles observée actuellement, et qui pourrait se répercuter sur les prix", indique un analyste interrogé par l'agence Reuters.

Il faut dire que le groupe a également rassuré en réaffirmant son objectif de marge et de chiffre d'affaires sur l'année. Le groupe anticipe une hausse de 3 à 5% de ses ventes annuelles et une marge opérationnelle supérieure à celle de 2006, qui avait été de 13,6%. Au premier trimestre 2007, la marge opérationnelle a augmenté de 0,4% à 13,7%.

"Nous avons un bon début d'année 2007, avec une hausse confortable des ventes dans toutes les régions et catégories, et une amélioration notable de la marge pour les produits d'entretiens pour la maison et les produits de soins", a déclaré le président général Patrick Cescau.

La communauté financière en attend encore davantage. "C'est encourageant pour Unilever, en particulier pour les anticipations de marge et de résultats, mais le groupe continue de sous-performer par rapport à ses comparables", indique l'analyste Rob Mann, chez Collins Stewart, interrogé par Reuters.

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