Les mises en chantier américaines en chute libre en janvier

En recul de 14,3% sur un an, le nombre de mises en chantier en janvier aux Etats-Unis n'a jamais été aussi faible depuis août 1997, en raison d'un fort stock d'invendu et du froid, qui a découragé de nombreux projets. L'indice de confiance du consommateur a baissé en février à 93,3

La purge du secteur immobilier est loin d'être terminée outre-Atlantique. Les mises en chantier en janvier ont reculé de 14,3% à 1,4 million, bien moins que les 1,6 million prévu, après 1,64 million au mois de décembre. C'est un plus bas depuis 1997. De leur côté, les permis de construire ont décliné de 2,8% à à 1,568 million d'unités, contre 1,593 million attendu. Ceux de décembre ont été révisés à 1,613 million contre 1,642 million annoncé antérieurement.

Non seulement le marché de l'immobilier américain est confronté à une hausse du nombre d'invendus, mais la rigueur de l'hiver en janvier a, semble-t-il, découragé nombre de projets. "Les stocks de logements invendus sont très élevés, les mises en chantier ne démarreront pas vraiment avant que ces stocks aient baissé", indique Chris Low, economiste chez FTN Financial, interrogé par l'agence Bloomberg.

Bonne nouvelle en revanche outre-Atlantique aujourd'hui, le département américain du Travail a révisé à la baisse les chiffres de l'inflation de décembre en fonction de nouveaux critères d'ajustement saisonniers. La hausse des prix à la consommation (CPI) a atteint 0,4% au lieu de 0,5% annoncé initialement il y a un mois. Hors énergie et alimentation, l'indice ressort finalement en hausse de 0,1%, au lieu de 0,2%. Les chiffres de l'inflation de janvier seront publiés le 21 février.

Le consommateur américain moins confiant
L'indice de confiance des consommateurs américains, calculé par l'université du Michigan, s'est établi à 93,3 en février contre 96,9 en janvier. Les analystes tablaient sur un indice à 96,5. Cela peut s'expliquer par la hausse des prix de l'essence début février et par une légère détérioration sur le front de l'emploi. Mais il faut garder à l'esprit que la consommation et cet indice de confiance ne sont pas forcement corrélé. "Nous nous attendons néanmoins à une décélération de la consommation au premier trimestre après une excellente fin d'année 2006", indique Marie-Pierre Ripert, économiste chez Natixis.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.