La faiblesse du dollar pénalise British Airways

La compagnie aérienne britannique table désormais pour son chiffre d'affaires sur une fourchette comprise entre 3 et 3,5% pour l'ensemble de l'exercice, contre autour de 4% précédemment. Au premier semestre, son résultat a néanmoins bondi de plus de 50% et sa marge opérationnelle est remontée à 12,6% (9,8% un an plus tôt).

La compagnie aérienne britannique British Airways a enregistré un bond de 51,7% de son bénéfice net au premier semestre achevé fin septembre. Le bénéfice imposable ressort à 593 millions de livres (854 millions d'euros) sur les six mois au 30 septembre contre 471 millions un an auparavant. Son bénéfice d'exploitation progresse de 25,8% à 556 millions de livres.

Cette hausse des profits a été permise grâce à une sévère maîtrise des coûts, en recul de 4%, ce qui a permis à la marge opérationnelle de remonter à 12,6% sur le semestre, contre 9,8% sur la période comparable de 2006.
"Ce sont des résultats records qui ont été obtenus grâce aux durs efforts que nos employés ont consentis l'an dernier pour réduire les coûts fixes de notre activité", commente le directeur général de BA, Willie Walsh, cité dans le communiqué.

Il a confirmé que son groupe était en bonne voie de remplir son objectif d'une marge opérationnelle de 10% sur l'ensemble de l'exercice en cours. Mais le patron de la compagnie a prévenu que les coûts des carburants restaient "un défi majeur" et table sur une facture pétrolière de 2 milliards de livres sur l'ensemble de l'exercice en cours, un montant jamais atteint dans l'histoire du groupe.

Autre précoccupation pour les dirigeants de la compagnie aérienne: la faiblesse persistance du dollar par rapport à la livre sterling, qui réduit mécaniquement la valeur comptable des ventes facturées en devise américaine. Ainsi, le chiffre d'affaires de BA au premier semestre a stagné à 4,456 milliards de livres (-0,8%). De fait, la compagnie a parallèllement abaissé sa prévision de croissance annuelle de son chiffre d'affaires "en raison de la faiblesse persistante du dollar". Elle table désormais sur une fourchette comprise entre 3 et 3,5% pour l'ensemble de l'exercice, contre autour de 4% précédemment.

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