Le PMU enregistre un chiffre d'affaires en hausse de 1,2%

Le PMU a enregistré une hausse de 1,2% à 8,1 milliards d'euros de son chiffre d'affaires l'an dernier. Les parieurs ont, pour leur part, reçu 5,9 milliards d'euros, soit 72,8% des sommes jouées.

Neuvième année consécutive de hausse du chiffre d'affaires pour le PMU. En 2006, c'est une progression de 1,2% à 8,1 milliards d'euros qu'a enregistrée le PMU, a annoncé aujourd'hui le GIE (groupement d'intérêt économique) du PMU. La hausse du chiffre d'affaires enregistrée en 2006 "s'accompagne d'économies de gestion et va permettre à toute la filière cheval de bénéficier de ressources accrues", a déclaré le PDG du PMU, Bertrand Bélinguier, cité dans le communiqué.

Bertrand Bélinguier a rappelé que "le PMU, qui reverse l'intégralité de son résultat net aux sociétés de courses, finance la filière cheval à hauteur de 80%". Cette filière est un "important acteur socio-économique qui représente aujourd'hui 62.000 emplois directs (soit 9.000 de plus qu'en 2002) et fait vivre 130.000 personnes", a-t-il précisé. "Les parieurs ont, pour leur part, reçu 5,9 milliards d'euros, soit 72,8% des sommes jouées" en 2006, a ajouté le PDG du PMU. Le record de gains a été battu grâce au Quinté+ avec un gagnant à 5,49 millions d'euros.

En 2006, les paris sur Internet ont représenté 4,1% des sommes jouées avec 329,6 millions d'euros. En juin, le PMU a lancé les paris sur le téléphone mobile à la disposition des utilisateurs d'appareils disposant d'un accès internet mobile. Le PMU, dont le monopole en France de prise de paris sur les courses hippiques est dans le collimateur de la Commission européenne, représente un gain pour l'Etat d'environ 400 millions d'euros par an.

Le prélèvement de l'Etat devait se monter à 404 millions d'euros en 2006 et 412 millions en 2007, selon le projet de loi de finances pour 2007. Le total des prélèvements publics s'élevait en 2005 à 1,1 milliard d'euros. Le GIE du PMU, rassemblant 73 sociétés de courses, avait réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 8,01 milliards d'euros, en progression de 6%. Il avait financé la filière hippique française à hauteur de 566 millions d'euros.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.