"L'objectif de ce groupement consiste à défendre nos intérêts", explique son président Carlos Bedran, président du groupe Alyotech. En commençant par la promotion de l'image de ces sociétés dont l'activité est mystérieuse pour nombre d'étudiants mais également de salariés. "Nos métiers sont méconnus. Nous développons des prototypes de produits prestigieux. Par exemple, les gens ne savent pas que nous concevons 80% de l'avion Airbus", poursuit Carlos Bedran.

L'association représenterait environ 30.000 personnes. A noter que le grand absent de ce regroupement s'appelle tout simplement Altran, numéro un du secteur depuis de nombreuses années. L'idée ne date pas d'aujourd'hui. En 2002 déjà, quelques grands du secteur avaient envisagé de s'allier. La crise et les rachats intervenus à l'époque avaient mis le concept en suspens.

Difficile de concurrencer les salaires proposés par les banques.

Peu connues, ces entreprises peinent à recruter les ingénieurs qui diplôme en poche, affluent actuellement vers les Banques où les salaires sont plus élevés. Le Geicet compte bien inverser la tendance, en expliquant notamment les métiers et perspectives de carrières offertes par les entreprises membres.

Ce n'est toutefois pas le seul objectif du Geicet qui entend également proposer "aux clients des alternatives aux délocalisations sous forme d'organisations qui permettent de réduire les coûts, tout en conservant en France l'essentiel du savoir faire".

(*) Les dix membres fondateurs du Geicet sont : Akka, Alten, Alyotech, Assystem, Astek, Ausy, Coframi, Segula Technologies, Silicomp et Sogeti.