Fragilisé par la crise des subprime qui lui a valu les permières pertes de son histoire, le géant bancaire suisse UBS va-t-il connaître le même sort que son ex homologue néerlandais ABN Amro, cédé par appartement après son rachat par le trio Royal Bank of Scotland, Santander et Fortis, qui l'avaient emporté face à Barclays ?

La banque helvétique s'en défend bien sûr mais elle est obligée de confirmer, comme l'écrivait le New York Post, avoir confié une mission de conseil à la banque d'investissement franco-américaine Lazard afin de déterminer quelles activités doivent être développées... ou arrêtées.

Des sources proches de la banque indiquent certes que cette mission ne devrait pas déboucher sur une scission ou une vente partielle du groupe. Mais certains de ses actionnaires font pression pour une telle opération afin qu'UBS se débarrasse de son pôle "banque d'investissement" à l'origine de ses déboires dans la crise financière actuelle pour ne plus se concentrer que sur la gestion de fortune et d'actifs, moins risquée et très lucrative.