Malgré les mauvais résultats de Lehman Brother, le secteur bancaire a limité la casse. BNP gagne 0,62% à 61,91 euros et la Société Générale progresse de 0,41% à 58,14 euros. Natixis est en forme, en hausse de 2,18% à 8,88 euros. Le Crédit Agricole ne cède que 0,07% à 13,71 euros.

En tête du CAC 40 à la mi-séance, Air France-KLM a souffert de la forte hausse des prix du baril. La compagnie française progresse finalement de 0,48% à 16,50 euros, sous l'effet d'une recommandation favorable de Goldman Sachs qui est passé de "neutre" à "achat". C'est donc Saint-Gobain qui affiche la plus forte hausse de la journée: +2,23% à 45,22 euros.

Toujours du côté des hausses, Schneider Electric grimpe de 1,83% à 79,38 euros. Alstom gagne de son côté 1,47% à 162,05 euros. Essilor progresse de 0,65% à 40,08 euros. Le groupe vient de racheter le suisse Satisloh, spécialisé dans les machines pour lentilles optiques, pour 340 millions d'euros.

EDF termine finalement dans le rouge et cède 0,40% à 61,35 euros. L'électricien français cherche toujours à racheter British Energy. Selon Les Echos, il aurait obtenu le soutien du gouvernement britannique, qui détient 35% du capital. Mais le conseil d'administration de British Energy juge pour sa part l'offre d'EDF insuffisante.

Gaz de France et Suez sont orientés à la baisse. Les titres perdent respectivement 0,99% à 41,83 euros et 1,18% à 44,84 euros. Les deux groupes français ont annoncé avoir obtenu le feu vert de l'Autorité des marchés financiers sur le prospectus relatif à leur projet de fusion. Cette dernière devrait avoir lieu le 22 juillet.

Du côté des baisses, c'est Bouygues qui réalise la plus mauvaise performance de la journée. Le titre chute de 2,84% à 45,44 euros.

Danone perd 2,75% à 51,25 euros. Le groupe agro-alimentaire est victime d'une dégradation de recommandation de la part d'UBS, passé de "neutre" à "vendre", en raison d'un ralentissement attendu des ventes dans les pays émergents et d'une réduction des marges sur les marchés développés.

Peugeot est également orienté la baisse : -1,76% à 36,71 euros. Le constructeur automobile français a annoncé une alliance avec son homologue japonais Mitsubishi Motors pour produire des véhicules électriques. Renault résiste mieux, en baisse de 0,47% à 58,61. Après son envolée vendredi dernier, Michelin termine en forte baisse : - 2,74% à 50 euros.

Lagardère accuse pour sa part un repli important : - 1,77% à 40,71 euros . Le groupe devrait être assigné aujourd'hui ou demain en justice par le Crédit Mutuel au sujet des obligations remboursables en actions (Orapa) EADS émises par Lagardère et souscrites par la banque.

Le titre d'ArcelorMittal s'est bien repris en cours de séance pour terminer à -0,06% à 62,28 euros. Le numéro un mondial de la sidérurgie a la signé un accord en vue du rachat de l'américain Bayou Steel pour 475 millions de dollars.

Sur le SRD, Zodiac ne progresse finalement que de 1,08% à 33,50 euros. Le groupe a publié un chiffre d'affaires en croissance organique de 9% sur les neuf premiers mois de son exercice et a confirmé viser une hausse de ses ventes de plus de 10% sur l'année. SEB progresse de 2,22% à 42,70 euros alors que le groupe procède à la division par trois du nominal de ses actions.

Publicis gagne pour sa part 1,91% à 23,46 euros. Le groupe publicitaire dispose de trois milliards d'euros de liquidités pour financer des acquisitions, selon son président du directoire Maurice Lévy, qui se dit aussi optimiste sur les perspectives du marché, dans une interview accordé à la Tribune.

Sur les marchés pétroliers, le baril de brut a touché un nouveau record à 139,89 dollars sur le marché américain, après la publication de l'indice de la Réserve fédérale de New York, bien plus mauvais qu'anticipé par les économistes. Le baril de light sweet crude s'échange à 136,88 dollars, en hausse de 1,77%. Enfin, sur le marché des changes l'euro a également été porté par les mauvais chiffres de l'économie américaine. La monnaie européenne vaut 1,5473 dollar.