Légère baisse du déficit budgétaire français à 50,1 milliards d'euros fin mai

Le déficit est très légèrement inférieur à celui de 2007 à la même époque. Bercy évoque une "progression modérée des dépenses" et un rythme de progression satisfaisant des recettes, mais qui devrait se modérer au second semestre.

Très léger mieux pour le déficit budgétaire de l'Etat. Il s'établissait à 50,1 milliards d'euros à fin mai, contre 50,5 milliards à la même date en 2007, annonce ce vendredi le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. En revanche, fin mai 2006, le solde général d'exécution du budget affichait un déficit de 42,5 milliards d'euros.

Au 31 mai, les dépenses du budget général totalisent 117,2 milliards d'euros contre 116,3 milliards un an plus tôt. "La progression modérée des dépenses durant ces premiers mois de l'année est conforme au plafond voté en loi de finances pour 2008 qui prévoit une évolution des dépenses de l'Etat au rythme de l'inflation", indique le ministère dans un communiqué.

Côté recettes, elles s'établissent à 86,1 milliards d'euros contre 85,4 milliards à fin mai 2007. A périmètre constant, les recettes fiscales nettes s'inscrivent, à la fin du mois de mai, en hausse de 2,9% par rapport à la même période de 2007, du fait d'un bon niveau des recettes nettes de TVA (+5,9%) et des recettes nettes d'impôts sur les sociétés (IS, +11%).

"Ce rythme de progression, lié pour partie à des restitutions exceptionnelles intervenues début 2007, devrait toutefois être plus modéré durant le second semestre", note le communiqué au sujet de l'IS. Les autres recettes fiscales nettes sont en baisse, ce qui illustre les premiers effets de la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (loi Tepa) sur le niveau de certains droits d'enregistrement (baisse des droits de succession et de donation), ajoute le ministère.

Les recettes non fiscales sont en très forte progression (+35,1% à périmètre constant), suite à l'encaissement du dividende versé par la Banque de France, dont le montant a presque doublé d'un an sur l'autre à 1,7 milliard d'euros, et à un calendrier plus rapide de versement de dividendes par plusieurs entreprises publiques.

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