La famille Duval, qui détient 37% du groupe Eramet spécialiste des minérais (nickel notamment), ne souhaiterait pas reconduire son pacte avec le groupe public Areva, champoion mondial du nucléaire, et deuxième actionnaire d'Eramet avec 26% du capital, selon notre confrère Les Echos.

Areva indique cependant ce vendredi n'avoir "pas été saisi par la famille Duval" d'une éventuelle rupture de ce pacte qui existe depuis 1999 et prévoit un droit de préemption réciproque.

"Une décision doit intervenir avant la fin du mois de mai, sans quoi l'accord sera reconduit tacitement pour un an, à partir du 1er juillet" indiquent Les Echos qui rappellent que l'assemblée générale des actionnaires d'Eramet est prévue le 16 avril procchain. Elle promet d'être a

"La direction d'Areva, elle, veut prolonger les accords (...) Rien n'est encore décidé, mais il apparaît peu probable qu'il (le pacte) soit reconduit en l'état", selon des sources proches du dossier citées par Les Echos.
"Si quelque chose doit être signé, ce sera probablement sous une forme différente. La famille et Areva devraient entrer dans le coeur des discussions après l'assemblée générale d'Eramet, qui a lieu le 16 avril", poursuivent Les Echos.
Le pacte impose aux deux actionnaires un droit mutuel de préemption en cas de cession.
Interrogé par l'AFP, Eramet n'a pas souhaité faire de commentaires, tandis que Georges Duval, représentant de la famille Duval au conseil d'administration du groupe minier, n'était pas joignable.