A quelques jours de l'échéance que l'opérateur France Télécom s'était fixée pour lancer ou non son offre formelle de rachat sur son homologue suédo-finlandais TeliaSonera, une porte-parole de l'opérateur français a indiqué ce lundi à l'Agence France Presse que le délai de réflexion de quinze jours annoncé le 5 juin dernier pourrait être plus long. "Il est possible que l'on étende le délai de quinze jours que l'on s'était fixé. Il s'agissait d'un calendrier indicatif et pas d'un ultimatum", a-t-elle précisé.

Le 5 juin dernier en effet, l'opérateur historique français avait dévoilé un projet d'offre en vue d'un rapprochement avec TeliaSonera pour former le quatrième opérateur mondial de télécoms. Une proposition alors rejetée car jugée insuffisante par son premier actionnaire, l'Etat suédois.

Didier Lombard, PDG de France Télécom, avait alors indiqué que "ce projet d'offre, fondé sur la logique de partenariat, ne deviendra une offre formelle qu'avec l'accord du conseil de TeliaSonera et de ses deux principaux actionnaires".

L'action France Télécom avait alors dévissé de près de 8% en deux séances, tombant juste sous le seuil des 18 euros, et Gervais Pellissier, directeur financier du groupe français, avait déclaré: "si notre action se mettait à dévisser, cela rendrait l'opération difficile". L'action est remontée depuis à 18,40 euros.