Urbanisme commercial : la réforme ne va pas assez loin, selon Michel-Edouard Leclerc

Le projet de loi de modernisation de l'économie n'est pas assez "radical" pour pouvoir faire baisser les prix grâce à plus de concurrence, a affirmé dimanche le distributeur.

Le patron des centres Leclerc estime que le gouvernement est trop timoré en matière de réforme de l'implantation commerciale en France. Son projet de loi de modernisation de l'économie, qui sera débattu à l'Assemblée nationale à partir du 27 mai, "crée un secteur libre sans besoin d'autorisation au-dessous de 1.000 m2, au-delà on entre dans un secteur administré avec un pouvoir accru des élus", a expliqué dimanche Michel-Edouard Leclerc au Grand-Jury RTL/Le Figaro/LCI.

Lui aurait été pour une réforme "plus radicale", estimant qu'"un secteur libre limité à 1.000 m2, ce n'est pas ça qui va faire baisser les prix". Le projet de loi de modernisation de l'économie vise à faire baisser les prix en augmentant la concurrence et en autorisant la libre négociation des tarifs entre distributeurs et industriels.

Michel-Edouard Leclerc a réaffirmé que si le texte était voté en l'état, il permettrait de "diviser par deux l'inflation au deuxième semestre" 2008. Pour autant, le distributeur s'attend a de nombreux amendements, évoquant un "lobbying d'enfer" des industriels et des agriculteurs qui veulent obtenir des garanties vis-à-vis des distributeurs.

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