A défaut de s'entendre sur le nom de son nouveau champion, le parti socialiste (PS) a au moins décidé de la date de son prochain Conseil national. Il se tiendra du 7 au 9 novembre. Il devra déterminer qui succédera à François Hollande, le premier secrétaire, mais aussi plancher sur les questions d'alliances (les verts, le parti communiste, le Modem de François Bayrou ?) et de ligne politique (avec l'acceptation une fois pour toute de l'économie de marché ?).

Au moins les socialistes ne se sont pas déchirés sur le texte concernant le calendrier du parti puisqu'il a été adopté par 181 voix pour, 1 contre et 11 abstentions, selon un porte-parole de la direction.

Mais le plus dur est à venir car leur nette victoire aux récentes élections municipales a nourri les ambitions des ténors socialistes : et à ceux qui occupaient déjà le devant de la scène depuis l'élection présidentielle comme Ségolène Royal ou Laurent Fabius voire Bertrand Delanoë et François Hollande se sont ajoutés d'autres poids lourds telle Martine Aubry, relancée par son succés électoral à Lille. Julien Dray et Pierre Moscovici restent également en embuscade.

Le début novembre risque donc d'être fort agité au sein du PS. Avec cette interrogation dans la tête de tous les prétendants potentiels au rôle de patron du parti : est-ce le bon tremplin pour être le candidat socialiste à la présidentielle de 2012 ou au contraire un cul-de-sac qui empêchera de prendre part à la mêlée en obligeant à jouer les arbitres.