Affaire EADS : Noël Forgeard se défend

L'ex-coprésident d'EADS répète dans Le Parisien n'avoir "commis aucune infraction" lors de la vente de ses stocks-options en mars 2006, quelques semaines avant la révélation de lourds et coûteux retards sur l'Airbus A380.

Noël Forgeard, ancien coprésident d'EADS et auparavant patron de sa grande filiale Airbus, tente ce mercredi une nouvelle fois de se dédouaner des accusations de délit d'intiés.

Dans une interview donnée au Parisien, il déclare: "je suis innocent (...). L'enquête de l'AMF (Autorité des marchés financiers, NDLR) a été menée à charge". Et il affirme n'avoir "commis aucune infraction" lors de la vente de ses stocks-options en mars 2006, quelques semaines avant la révélation de lourds et coûteux retards sur le programme du très gros porteur Airbus A380 qui a provoqué un plongeon de l'action EADS.

Seul regret de sa part, il indique que "si l'on en juge ce qui a, injustement à mes yeux, suivi la vente de ces stocks-options, je pense a posteriori que j'aurais mieux fait de ne pas le faire".

L'AMF a annoncé hier le lancement d'une procédure de sanctions pour délits d'initiés et mauvaise communication financière contre EADS, visant certains dirigeants (dix-sept selon plusieurs sources) mais aussi le groupe lui-même voire ses deux grands actionnaires privés, Lagardère SCA et le groupe allemand Daimler.

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