Dans près d'un tiers des recrutements, une seule candidature est examinée, indique la dernière enquête du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq), un organisme officiel. Il a interrogé près de 4.000 entreprises qui recrutent pour savoir comment elles choisissaient leurs futurs cadres parmi les jeunes diplômés qui les sollicitent.

Autant dire que les informations que l'on peut tirer de cette étude sont fiables. Est-ce pour autant vous, jeunes diplômés, vous devez abandonner l'idée de vous fatiguer à séduire les recruteurs ? Les procédures sont-elles déjà fermées ? Pas vraiment.

Certes, dans 50% des cas, le recruteur trouve tout de suite la bonne personne. Mais vous devez tout de même vous fatiguer pour le séduire. Car, souligne le Cereq, dans 25% des cas, le candidat est déjà connu de l'entreprise.

Conclusion, pour que votre candidature passe comme une lettre à la poste, vous devez tout de même mener un travail en amont pour être connu de l'entreprise. Cela passe classiquement par des stages dans l'entreprise que vous visez. Mais surtout par un travail d'influence auprès de vos relations personnelles ou des contacts professionnels de vos parents.

A côté, 20% des nouveaux cadres sont recrutés à la suite de candidatures spontanées, souligne le Cereq. Là aussi, les recruteurs, notamment dans les petites entreprises, se contentent d'un tri par CV et sélectionnent le meilleur candidat à leur yeux pour le convoquer à un entretien de recrutement de pure formalité.

Vous devez donc impérativement soigner vos CV avec la plus grande attention. Attention à votre apparence. Celle-ci pèse lourd - malheureusement. 31% des recruteurs déclarent se fier à la photo d'identité qui figure parfois en tête du CV pour se décider à convoquer le candidat.

Au total, 85% des entreprises se décident à vous convoquer après un regard sur ce document. Ensuite, ils se fient à l'entretien avec le candidat pour se décider dans 82% d'entre eux.