Cette séance boursière du lundi 8 juin risquait d'être délicate pour EADS, le groupe européen d'aéronautique, d'espace et d'armement, maison-mère d'Airbus.
Les interrogations sur certains équipements de l'Airbus A330 d'Air France disparu il y a une semaine dans l'Atlantique auraient pu peser sur le cours. Tout comme la perspective d'une première annulation de commande du très gros porteur Airbus A380 par le grand loueur d'avions américain ILFC (10 exemplaires pour près de trois milliards d'euros).
Mais le marché a préféré retenir une hausse de recommandation sur le titre de la part de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs ainsi que la baisse de l'euro face au dollar (la force de la monnaie européenne peut handicaper Airbus face à son rival américain Boeing). Il salue aussi la perspective d'un gros contrat de trois milliards d'euros pour des avions militaires sans pilotes, des drones.
Du coup, le titre EADS a gagné ce lundi 1,8% à 11,90 euros.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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