Wall Street recule malgré la décision chinoise sur le yuan

Les places américaines ont terminé en baisse ce lundi, ne poursuivant donc pas leur rebond. Les marchés avaient pourtant salué en début de séance l'assouplissement de la politique de change chinoise.

Wall Street n'a pas profité ce lundi de la décision de la Chine d'assouplir sa politique de change. Les marchés avaient pourtant ouvert en nette hausse,  y voyant un signe d'un futur abandon du lien fixe entre le yuan et le dollar, ce qui devrait provoquer une appréciation de la devise chinoise, dont le niveau actuel est considéré comme maintenu artificiellement bas. Cela devrait profiter aux grands groupes américains présents dans le pays. Mais les indices new-yorkais sont passés dans le rouge en fin de séance, pénalisés par les valeurs technologiques, pharmaceutiques et de la distribution.

A la clôture, le Dow Jones perd 0,08% à 10.442 points, le Nasdaq recule de 0,90% à 2.289 points et le S&P 500 cède 0,39% à 1.113 points.

Du côté des valeurs, Alcoa grimpe de 5,49% à 11,72 dollars, Freeport-McMoran progresse de 3,31% à 68,08 dollars et Caterpillar prend 0,33% à 66,07 dollars, bénéficiant de la décision chinoise. Les producteurs d'aciers US Steel et AK Steel s'adjugent respectivement de 3,59% à 44,97 dollars et de 2,59% à 14,26 dollars. L'hebdomadaire financier Barron's considère ces titres comme attractifs.

Sur le secteur financier, Goldman Sachs recule de 0,32% à 137,74 dollars après que la Securities & Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, a donné plus de temps à l'établissement, poursuivi pour fraude dans le dossier des "subprimes", pour préparer sa défense. JPMorgan perd pour sa part 0,79% à 38,87 dollars. La banque serait en discussions en vue de racheter Gavea Investimentos, grosse societé de gestion de fonds brésilienne, rapporte ce lundi le Financial Times. Un accord pourrait être annoncé le mois prochain.

Enfin, l'assureur MetLife s'adjuge 0,56% à 41,22 dollars, profitant des commentaires de Barron's. L'hebdomadaire estime que le titre pourrait monter jusqu'à 50 dollars au cours des deux prochaines années, en raison d'une hausse de ses profits. Il cite notamment les effets positifs du rachat d'Amerian Life Insurance, ancienne filiale d'AIG.

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