On n'avait pas revu ce niveau depuis février : l'euro s'est retrouvé propulsé au dessus du seuil de 1,39 dollar en fin de séance européenne et se rapproche a grands pas de son plafond de l'année atteint fin janvier juste au-dessus de 1,45 dollar.
Variable d'ajustement préférée des investisseurs qui fuient les monnaies des pays intoxiqués à l'assouplissement monétaire quantitatif, l'euro affiche désormais un regain de vigueur de près de 15% face au dollar depuis son point bas de la fin juin. Si certains industriels redoutent les conséquences de ce regain de vigueur sur la compétitivité de leurs exportations, la Banque centrale européenne doit secrètement bénir cette situation.
Sinistré au début de l'été, époque où une noria de prix Nobel annonçaient l'éclatement de l'euro, sombrant dans les décombres de la crise de la dette souveraine, l'euro fait un retour triomphal sur le devant de la scène monétaire et son redressement a fait taire les Cassandre.
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