Wall Street prudente au début d'une semaine chargée

Les places américaines ont terminé à l'équilibre, les investisseurs restant sur la réserve avant les échéances électorales et la réunion de la Fed.

Après avoir ouvert en nette hausse ce lundi, les places américaines ont réduit leurs gains au fur et à mesure de la journée. Les indices sont même repassés dans le rouge en fin de séance avant de revenir à l'équilibre. A la clôture, l'indice Dow Jones gagnait 0,06% à 11.124,62 points  et le Standard & Poor's 500 0,09% à 1.184,38 points. De son côté, le Nasdaq Composite reculait de 0,1% à 2.504,84 points.

Le marché a d'abord été soutenu par la publication de statistiques chinoises encourageantes et par un indice ISM manufacturier américain meilleur que prévu pour le mois d'octobre. Mais la prudence l'a finalement emporté alors que les places américaines inaugurent une semaine qui sera marquée par les élections de mi-mandat aux Etats-Unis et la réunion du FOMC de la Fed.

Au bilan mensuel, cela n'a pas empêché le S&P 500 de progresser de 13% en septembre et en octobre, soit son plus fort rally en deux mois depuis 1998 lorsqu'il avait progressé de 15%.

Ambac plonge

Sur le front des valeurs, Ambac Financial Group a chuté de 50,15% à 0,41 dollar. Le rehausseur de crédit a déclaré lundi qu'il risquait de déposer son bilan cette année, après avoir fait défaut sur un versement d'intérêts.

Le titre American International Group a évolué en dents de scie depuis l'ouverture et recule à la clôture de 0,21% à 41,92 dollars. Le groupe d'assurances a levé en cash 27,71 milliards de dollars en 10 jours par le biais de l'introduction en Bourse de sa filiale d'assurance-vie asiatique AIA et de la cession de sa filiale d'assurance-vie Alico.

Le distributeur pharmaceutique McKesson a gagné 2,88% à 67,88 dollars. L'un des trois premiers aux Etats-Unis compte racheter le société non cotée Oncology pour 2,16 milliards de dollars environ, afin de développer ses services dans le segment à forte croissance des traitements du cancer. La transaction, censée être bouclée d'ici la fin de l'année, doit être modestement relutive à partir de l'exercice fiscal 2012, a précisé McKesson.

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