Le discours de Ben Bernanke ce vendredi à Jackson Hole était très attendu. Mais le président de la Réserve fédérale américaine a déçu les marchés, ne s'engageant pas à mettre en place de nouvelles mesures de soutien à l'économie américaine, dont la croissance ne s'est élevé qu'à 1% au deuxième trimestre. Les marchés ont accentué leurs pertes à la suite de ces propos.
Peu après 16 heures, le Dow Jones reculait de 1,60% à 10.972 points, le Nasdaq cédait 1,07% à 2.394 points et le S&P 500 reculait de 1,64% à 1.140 points.
Sur le front des statistiques, le taux de croissance du PIB des Etats-Unis au deuxième trimestre a été revu à la baisse, ne ressortant plus qu'à 1% en rythme annuel, soit une baisse de 0,3 point par rapport à la première estimation de la croissance du printemps publiée fin juillet. Les analystes tablaient sur une révision légèrement moins important, tablant sur un taux de 1,1%.
Du côté des valeurs, Tiffany grimpe de 4,83% à 66,16 dollars. Le joallier a fait état vendredi d'un bénéfice de 69 cents par action au deuxième trimestre, alors que le consensus donnait 70 cents. Les ventes sont ressorties à 872,7 millions, nettement au-delà des prévisions des marchés (786 millions). En outre, le groupe a relevé sa fourchette de prévisions pour l'ensemble de l'année, anticipant un bénéfice par action compris entre 3,65 et 3,75 dollars. (consensus: 3,56 dollars).
Boeing cède 0,67 à 60,69 dollars. Son nouvel avion Dreamliner 787, pour lequel plus de 800 commandes ont déjà été enregistrées, doit recevoir vendredi la certification des autorités de l'aviation civile américaine. Les premières livraisons de l'appareil, promises à la compagnie japonaise All Nippon Airways, accusent un retard d'environ trois ans, dû notamment à des perturbations sur la chaîne de livraison de composants.
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