Les marchés continuent d'évoluer en territoire négatif, dans un climat de nervosité lié à la crise politique en Italie et aux désaccords persistants à Washington sur le financement de l'Etat fédéral américain. Aux États-Unis d'abord, la bataille budgétaire qui se déroule au congrès inquiète les investisseurs car le spectre d'un blocage des services de l'Etat apparaît de plus en plus possible, ce qui risque de coûter très cher à l'économie américaine.
En Italie, l'incertitude politique plombe la tendance européenne alors que le président du Conseil italien, Enrico Letta, va tenter de sauver la coalition droite-gauche qu'il dirige en posant la question de confiance au Parlement, après la décision ce weekend des ministres alliés de Silvio Berslusconi de quitter le gouvernement. Dans ce contexte le CAC évolue en baisse de 1,17% à 4137 points. A Francfort le Dax redonne 0,9% à 8584 points, L'euro stoxx -1,06% Londres 0,8% Milan -1,7%, Madrid redonne 1,09%.
Toutes les composantes du Cac dans le rouge
Du coté des valeurs, les 40 composantes du CAC sont dans le rouge. Plus forte baisse, Schneider Electric déclassé de "neutre" à "vendre" par UBS dégringole de 3,2%, à 62,57 euros suivi de Vallourec qui recule à nouveau de 2,96%, à 43,98 euros. Sur le SBF 120, Technicolor et Ipsen se distinguent avec des gains respectifs de 1,06% et 0,8%.
Sur le marché des changes, l'euro cède 0,21%, à 1,3495$ et perd 0,6% face au yen à 132,10yens. La devise japonaise profite du regain d'aversion au risque pour s'inscrire en hausse face au dollar qui recule de 0,33%, à 97,89 yens. Le pétrole s'inscrit en baisse avec un brent à 107,82$ alors que le WTI redonne 1,31%, à 101,81$. L'once d'or est stable à 1338$.
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