Si vous croisez un gérant ou un trader ces jours ci, ils vous diront tous la même chose : 2015 est une année difficile sur les marchés, très difficile. Même si certains s'en tirent bien, surtout ceux qui sont spécialisés sur les actions Françaises et Européennes, tous s'accordent à dire que les marchés sont de moins en moins lisibles et de plus en plus déstabilisants.
LES FONDS SPÉCULATIFS SOUS PRESSION
La volatilité sur les marchés, comme la journée de jeudi dernier après la décision de la BCE, n'a pas facilité la vie des professionnels et ce changement d'environnement a un impact sur les performances.
Pour les pros du trading, les hedge funds, c'est la plus mauvaise année depuis la crise de 2008. Ces fonds spéculatifs enchaînent les contre performances. En moyenne ils afficheront, sauf miracle de fin d'année, un rendement négatif. Des fonds célèbres comme ceux de l'activiste Bill Ackman ou encore David Einhorn perdent même plus de 10%. Et on ne compte plus les grands fonds qui ferment ou qui, comme Bluecrest se contenteront de gérer l'argent du patron du fonds. Et pourtant le début d'année s'annonçait prometteur avec des prévisions partagées par tous comme la hausse des taux par la banque centrale Américaine, une hausse qui ne va finalement arriver qu'en fin d'année et qui n'a pas eu du tout les effets attendus.
2015, UNE EXCEPTION?
Est-ce que 2015 est une exception ou est ce que quelque chose a changé sur les marchés ?
2015 est une année particulièrement complexe. Qui aurait pu parier que le pétrole serait à 40 dollars, que l'euro résisterait malgré la divergence des taux d'intérêt, que les indices boursiers européens résisteraient au déluge de mauvaises nouvelles ou encore que les taux européens seraient aussi négatifs. Pas grand monde. Il y aura sûrement des années plus faciles mais l'incroyable masse de liquidités gratuites injectées par les banques centrales a fait sauter toutes les règles et modifier en profondeur le fonctionnement des marchés. Tant que cette liquidité sera abondante, la vie des traders et des investisseurs ne sera pas simple.
C'EST REPARTI DANS LES TÉLÉCOMS ET LES MÉDIAS
Alors...
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