LE CAC 40 a plongé de CAC 40 de 2,63 %

Les craintes grandissantes sur l'Irlande pèsent sur l'indice parisien.
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Cela faisait longtemps que les marchés d'actions n'avaient pas connu une telle baisse. Pour le CAC 40 qui a cédé mardi 2,63 % - repassant à cette occasion sous la barre de 3.800 points (3.762,74 points) - la dernière baisse de cette ampleur remonte au 11 août dernier (- 2,74 %). La place parisienne n'est bien sûr pas isolée. Le constat est le même partout en Europe. Alors que le Footsie a cédé 2,38 %, le DAX s'est replié de 1,87 % tandis que l'Ibex a lâché 2,46 %.

À l'origine de cette perte de sang-froid, les craintes grandissantes concernant la situation de l'Irlande. Alors que le gouvernement irlandais reste réticent à demander l'aide de ses partenaires européens pour faire face à l'explosion de ses déficits et de sa dette, les Etats, la Commisson et la Banque centrale européenne restent divisés sur l'opportunité et le calendrier d'une aide éventuelle. Une indécision générale d'autant plus inquiétante qu'aucune annonce n'était attendue à l'issue de la réunion des ministres des Finances de la zone euro, mardi à Bruxelles.

Vent de panique

Mécaniquement, ces inquiétudes sur l'Irlande ont fait plonger les valeurs bancaires en Europe. À Paris, le compartiment financier du CAC 40 a enregistré une baisse de 4,04 %. Celui de l'Ibex en Espagne s'inscrit en repli de 2,84 % tandis que celui du Footsie, outre-Manche, cède 3,04 %.

L'Irlande n'est pas le seul sujet d'inquiétude. Auparavant, la tendance fortement baissière avait été initiée par la crainte du risque inflationniste en Asie. Alors que, pour la première fois depuis juillet, la Corée du Sud a relevé ses taux directeurs pour faire face à l'inflation, l'hypothèse d'un resserrement monétaire de la part de Pékin pour les mêmes motifs, a incité les investisseurs à plus de méfiance à l'égard des marchés d'actions. Plus tôt, cela avait fait plonger le Shanghai Composite de près de 4 %. Le vent de panique généralisé sur les indices asiatiques et européens a bien entendu pesé sur la tendance américaine. À la clôture des marchés sur le Vieux Continent, les indices américains s'inscrivaient en baisse de 1,5 % chacun.

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