Des dessins abordables

Plus que la peinture, particulièrement spéculative en ce moment, les amateurs préfèrent les dessin comme expression artistique: les prix subissent moins de variations et les œuvres, uniques, demandent une certaine initiation. Voici une vente qui propose des œuvres au crayon, à la plume ou à la gouache à des estimations accessibles.

Pour l'amateur d'art pictural, le dessin représente la véritable initiation. Trop souvent, ces croquis, lavis, sanguines et autres encres de Chine sont des études, considérées comme secondaires, d'autant que l'artiste ne dépose généralement pas sa signature. Il s'agit donc d'en préciser l'auteur et la date de réalisation, un exercice qui permet de mieux s'initier à cet art. Qui présente un autre intérêt: sauf quelques exceptions, les prix restent abordables , un point essentiel en ce moment où les ventes aux enchères connaissent un coup de déprime.

La vacation organisée par Tajan le 17 novembre présente 358 dessins, aquarelles et gouaches, toutes identifiées. Elle débute par des oeuvres du XVIIème de l'Ecole Italienne, entre 300 et 600 euros pour les plus courantes, entre 3.000 et 10.000 euros pour quelques estompes ou sanguines de l'entourage du Guerchin ou de Muziano. Suivent nombre de crayons, gouaches et aquarelles du XVIIIème dont une grande part ne devrait pas dépasser les 1.000 euros, souvent moins.

A signaler une plume et encre de Jean-Baptiste Leprince (2.000 euros), une encre brune de Jean-Baptiste Huet (4.000 euros) ou une gouache d'après Poussin (5.000 euros). Entre 500 et 1.500 euros se retrouvent une centaine de dessins, souvent de paysages ou de portraits du XIXème, dont une encre de Gustave Doré, un portrait d'homme de profil de Jean Léon Gérome ou un crayon noir d'Albert Lebourg.

La deuxième partie de la vente est consacrée aux oeuvres du XXème siècle: ici encore, nombre de lots ne devraient pas dépasser les 1.500 euros. Avec quelques oeuvres plus rares: une aquarelle de 1913 de Raoul Dufy (8.000 euros), un crayon «La Chapelle de la Vierge» de Foujita (8.000 euros), un lavis d'André Derain (6.000 euros), un feutre de 1960 signé Cocteau (4.000 euros), un collage signé par Max Ernst et Dorothea Tanning (3.000 euros), un collage et gouache de Jean Arp (4.000 euros) ou une aquarelle de Jean Hélion (8.000 euros), le lot le plus cher devant revenir à une aquarelle et encre de Chine signée Fernand Léger (25.000 euros). La vente se termine par une quinzaine d'oeuvres de Volti, décédé en 1989 (entre 300 et 3.000 euros).

Vente le 17 novembre, Drouot Richelieu, 14 h salle 7, renseignements : www.tajan.com

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