Alors que les Assises nationales du centre-ville se terminent à Avignon cet après-midi, Cityz Media (ex-Clear Channel France) dévoile, pour La Tribune, son 9ème baromètre du centre-ville et des commerces en collaboration avec l'association d'élus dédiée Centre-Ville en mouvement et l'Agence nationale de la Cohésion des territoires (ANCT). Cette année, le concurrent hexagonal de JCDecaux, qui s'autoproclame « acteur majeur de la communication extérieure en France », a interrogé 2.825 Français sur leurs attentes vis-à-vis de la communication extérieure et de son rôle auprès des collectivités locales.
Un avantage pour le développement économique
Parmi les Français interrogés, figurent 531 métropolitains du Grand Paris et 747 habitants des communes labellisés « Action Cœur de ville », un programme de revitalisation des villes moyennes porté depuis 2018 par l'Etat, l'Agence nationale de l'habitat (ANAH), Action Logement et la Banque des territoires (groupe Caisse des Dépôts). 63% du panel estiment ainsi que l'affichage et les écrans DOOH [Digital Out of Home, écrans LED extérieurs, Ndlr] facilitent l'accès à l'information municipale.
D'autant que « 50% du temps de parole des mobiliers urbains est affecté aux informations citoyennes de la collectivité », assure le président exécutif de Cityz Media, Didier Quillot.
59% des sondés considèrent même que ces supports de communication extérieure dynamisent l'activité économique locale. 69% de l'ensemble et même 78% des 18-24 parlent même d'un avantage pour le développement économique et touristique du centre-ville. Plus de la moitié (53%) se déclare ainsi prête à utiliser des contenus géolocalisés culturels ou informatifs, type plans interactifs ou « bonnes adresses ».
Un marché à 1,3 milliard de revenus
Autant de renseignements auxquels les résidents sont de plus en plus réceptifs. 53% des répondants affirment ainsi que le télétravail est à l'origine d'une nouvelle pratique de leur centre-ville. A contrario, seuls 35% des personnes interrogées savent que les revenus générés par la publicité dans l'espace public génèrent des revenus qui sont réinvestis dans le financement des services dans la commune.
« Nous reversons à une commune jusqu'à 50 % du chiffre d'affaires généré par la publicité sur les mobiliers urbains de celle-ci. La redistribution de cette quote-part de revenu publicitaire permet à ladite commune de réinvestir ces sommes dans le bien commun, et ainsi de financer des services de proximité », insiste Didier Quillot, le patron de Cityz
Présente dans les petites et grandes villes via des panneaux de 2 m², 8 m² ou 12 m², du mobilier urbain ou des transports en commun, ainsi que dans les centres commerciaux, cette dernière a ainsi réalisé 265 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023 sur un marché à 1,3 milliard de revenus.
Une faible empreinte carbone
Le président exécutif de Cityz souligne par ailleurs la faible empreinte carbone de l'affichage et des panneaux LED, se fondant sur le rapport commandé par l'Union de la publicité extérieure (UPE) à KPMG. Le cabinet de conseil a réalisé une analyse comparative de l'empreinte carbone de la communication extérieure par rapport aux autres médias.
Il en ressort que ces supports ne représentent que 0,01% des émissions de CO2 totales du pays. Mieux, pour un même public, ils sont, par exemple, entre 3 et 3,6 fois moins émetteur que la publicité sur Internet et entre 10,1 et 25 fois moins émetteur que la pub dans la presse. Didier Quillot revendique encore que ses affiches sont imprimées sur papier recyclé à l'encre végétale.