Alimentation : la crise pèse sur le budget des consommateurs

Outre la pression économique qui pèse sur les choix en matière d'alimentation, un étude de l'institut TNS Sofres montre une autre tendance majeure se dégage : celle d'une défiance grandissante envers la qualité des produits alimentaires.
En France, les consommateurs s'illustrent par une hyper sensibilité face aux risques pour la santé venus de l'alimentation

Les conclusions tirées par TNS Sofres sont sans appel : le choix des consommateurs en matière d'alimentation est plus contraint suite à la crise, et les "petits plaisirs" en la matière se font de plus en plus rares. C'est du moins ce que montre une étude présentée mardi à Paris en prélude au salon international de l'alimentation SIAL, le plus grand rendez-vous alimentaire de la planète.

Ainsi, en 2012, 66% des consommateurs interrogés dans le monde étaient prêts à dépenser davantage dans certaines occasions pour des produits alimentaires qui apportaient un plus. En 2016, ils ne sont plus que 62% à le penser. Pour la seule France, le pourcentage décroit à 65% en 2016 contre 70% en 2012.

"C'est la tendance de consommation numéro un dans le monde entier, la pression économique pèse sur les choix en matière d'alimentation", souligne Pascale Grelot Girard de la division consommation de l'institut TNS-Sofres.

Une défiance grandissante envers la qualité des produits alimentaires

Outre la crise qui pèse sur le budget des consommateurs, une autre tendance majeure se dégage : celle d'une défiance grandissante envers la qualité des produits alimentaires.

En France, les consommateurs s'illustrent par une hyper sensibilité face aux risques pour la santé venus de l'alimentation. Ils sont ainsi 79% à juger probable le risque que les aliments nuisent à leur santé, ce qui représente un bond de 20 points par rapport à 2014.

L'étude TNS Sofres a été réalisée en ligne sur des échantillons représentatifs dans des villes de plus de 100.000 habitants en France, Espagne, Allemagne, Grande-Bretagne, USA et Russie, ainsi que dans des zones urbaines de Chine et plusieurs pays du Moyen Orient (EUA, Bahrein, Oman, Qatar, Arabie Saoudite) du 25 mars au 22 avril 2016.

(Avec AFP)

Commentaires 2
à écrit le 07/09/2016 à 10:13
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pas pour nous en tout cas on mange toujours du coucous royal. Pas tous les jours mais presque. La crise connais pas elle est pour les autres pas nous heureusement. Comme quoi. Comprenne qui pourra Moi mon regrets ce fut pas de loukoum tous les jours ...

à écrit le 06/09/2016 à 19:09
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Des politiciens pensant au bien être de leurs administrés auraient depuis belle lurette interdit l'agro-industrie et ses dérives morbides. Mais plus les multinationales et leurs actionnaires sont nuisibles à l'humanité et à la planète et plus ils fon...

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