Attentats : le kamikaze de Saint-Denis identifié

Cette identification "résulte de la comparaison génétique entre le profil génétique extrait sur le kamikaze et celui de sa mère", a indiqué le parquet de Paris. Un mandat d'arrêt international avait été lancé contre lui le 28 mai 2014, d'après Le Monde.
Le parquet n'a pas précisé si le kamikaze de Saint-Denis était le troisième assaillant des cafés parisiens, comme l'ont avancé plusieurs médias.

Le kamikaze qui s'est fait exploser le 18 novembre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) lors de l'assaut des forces de l'ordre après les attentats de Paris a été identifié et est un ressortissant belgo-marocain, a annoncé jeudi 14 janvier le parquet de Paris.

Il s'agit de Chakib Akrouh, né le 27 août 1990 en Belgique, ajoute le procureur de la République François Molins dans le communiqué, précisant que cette identification "résulte de la comparaison génétique entre le profil génétique extrait sur le kamikaze et celui de sa mère"

Un mandat d'arrêt international avait été lancé contre lui le 28 mai 2014, d'après Le Monde. Sur son site internet, le journal du soir écrit que Chakib Akrouh était connu "depuis près de deux ans des services antiterroristes belges", qui le soupçonnaient de s'être rendu en Syrie en janvier 2013 puis en janvier 2015. Il avait été condamné en juillet de la même année à cinq de prison au cours du "premier grand procès de filière djihadiste syrienne jugé en Belgique".

Deux kamikazes du Stade de France toujours pas identifiés

Le parquet n'a pas précisé si le kamikaze de Saint-Denis était le troisième assaillant des cafés parisiens, comme l'ont avancé plusieurs médias. Les enquêteurs considèrent qu'au moins neuf personnes ont pris part aux assauts du 13 novembre du Stade de France, du Bataclan et des terrasses de Paris, qui ont fait 130 morts. Outre Chakib Akrouh, Salah Abdeslam, toujours en fuite, son frère Brahim, Bilal Hadfi, Samy Amimour, Omar Ismaïl Mostefaï, Foued Mohamed Aggad et Abdelhamid Abaaoud, le chef opérationnel présumé des attentats, ont été identifiés.

Deux des trois kamikazes du Stade de France, qui disposaient de passeports syriens vraisemblablement faux et avaient été contrôlés début octobre sur l'île de Leros en Grèce restent à identifier.

(avec Reuters )

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