Aurélien Pradié, le grand gagnant de la réforme des retraites ?

À L'AFFICHE- Au lendemain de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le député du Lot reçoit, ce 8 mars, le leader de la CFDT, Laurent Berger, dans un bureau de l'Assemblée nationale. Vice-président des Républicains, avant de se faire évincer par son collègue Eric Ciotti, Aurélien Pradié conserve l'image d'une personne trop agressive aux yeux des responsables politiques. Et si, en réalité, il incarnait le nouveau visage de la droite populaire ?
Aurélien Pradié est député (LR) de la 2ème circonscription du Lot depuis 2017.
Aurélien Pradié est député (LR) de la 2ème circonscription du Lot depuis 2017. (Crédits : AN)

C'est une nouvelle mise en lumière pour le jeune député LR du Lot. Aurélien Pradié doit rencontrer ce matin, à sa demande, le leader de la CDFT Laurent Berger dans un bureau de l'Assemblée nationale. « Je travaille avec lui depuis un moment. On va aborder ensemble les questions de la retraite et du travail et rappeler les règles du dialogue social. Nous allons arriver à une situation de blocage du pays et il faudra en sortir par le dialogue. Pour être à la hauteur des ambitions que nous avons pour notre pays, nous devons être les artisans de ce dialogue social », confirme-t-il à La Tribune.

Cette initiative, qui va réunir une vingtaine de députés LR selon lui, est un énième coup de communication rondement mené par l'élu lotois qui entame seulement son deuxième mandat au Palais Bourbon. Bien que depuis toujours son parti défende une nécessaire réforme du système des retraites, celle portée par le gouvernement actuel et voulue par Emmanuel Macron, qu'il n'a jamais épargné de critiques, lui pose problème.

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Son angle d'attaque ? La défense des carrières longues face à la volonté de la Première ministre Élisabeth Borne d'allonger de deux années la durée de cotisation pour tous les travailleurs. « On a oublié de respecter et valoriser ceux qui ont commencé à travailler très tôt », justifie Aurélien Pradié.

« Il a posé un vrai sujet, très compliqué. Mais Aurélien Pradié a été écouté par la Première ministre malgré ses attaques répétées contre la macronie depuis 2017. Élisabeth Borne a surmonté tout ça pour aller dans son sens. Il a surpris tout le monde quand elle a en partie répondu à sa demande. Mais pour lui, ce n'était pas assez. Il a tiré sur la corde et elle a cassé », commente un élu de droite.

Début février, dans une interview accordée au JDD, la locataire de Matignon avait annoncé l'ouverture du dispositif carrières longues à ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans et 21 ans, à condition d'avoir travaillé quatre ou cinq trimestres avant la fin de l'année civile des 21 ans, pour leur permettre de partir avec une pension complète dès 63 ans.

A contre-courant de l'orthodoxie budgétaire des Républicains

Sauf qu'au milieu de mois dernier, devant la montée en puissance médiatique du discours d'Aurélien Pradié, Élisabeth Borne recule une nouvelle fois et annonce l'ouverture du dispositif par pallier conditionnée à un début d'activité avant 16 ans, avant 18 ans ou avant 20 ans. Seuls les premiers cités devront cotiser 44 annuités, les autres 43. Cela ne satisfait pas le député LR - alors vice-président du parti - qui le fait savoir en multipliant les plateaux télévisés, les interviews dans la presse et lors d'échanges avec des militants comme des réunions publiques.

« J'ai été surpris que cela résonne autant médiatiquement dans tout le pays, mais cela ne s'emballe pas seulement de mon fait. C'est un sujet qui intéresse. Si je n'avais pas mené cette bataille, nous n'aurions jamais obtenu ce que nous avons obtenu pour les 20-21 ans et les 17 ans. Ça, je l'ai obtenu en seulement 30 minutes d'échanges avec le directeur de cabinet d'Élisabeth Borne car nous avons un vrai poids politique. Nous avons la main sur le texte, car le gouvernement a besoin de toutes nos votes pour le faire adopter, alors pourquoi s'arrêter à mi-chemin ? On doit dire quoi ? Manque de bol pour ceux qui ont commencé à moins de 14 ans et à 16 ans ? Le juge de paix sera le Sénat et j'ai bon espoir qu'il adopte les 43 annuités pour tous ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans. Aujourd'hui, mes amis qui me suivent dans cette aventure collective et moi sommes dans la position d'emmerdeurs car c'est nous qui tenons entre nos mains l'avenir de la réforme des retraites », assure à La Tribune Aurélien Pradié.

Malgré ses menaces de ne pas voter la réforme des retraites s'il n'est pas entendu sur le dispositif des carrières longues, et particulièrement ceux qui ont commencé leur carrière avant 16 ans, il n'a pas encore obtenu gain de cause et Élisabeth Borne ferme la porte à tout compromis supplémentaire sur ce point. Reste maintenant à observer quelle sera l'attitude sur ce point du Sénat, tenue par une majorité LR.

« Les propositions d'Aurélien Pradié sont à l'opposé de ce que son parti a toujours défendu : l'orthodoxie financière. Par ses volontés, il pousse sans cesse vers le non équilibre financier de la réforme. Mais cette réforme est une nécessité économique pour sauver notre système des retraites donc attention à l'équilibre financier final ! Si son idée est que tout le monde travaille 43 annuités maximum, économiquement ce n'est pas tenable et ce n'est pas honnête intellectuellement (...) Ce que nous proposons aujourd'hui améliorera le système des carrières longues. Mais dans cette bataille sur les retraites, la droite ne sortira pas gagnante car Aurélien Pradié a créé une scission dans un bloc LR à l'Assemblée qui n'en manque pas. Il ne veut qu'une chose, c'est qu'on parle de lui », tance un député occitan du parti Renaissance.

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 « La perte de cette vice-présidence est secondaire »

Alors qu'une majorité des députés LR est favorable à adopter la réforme des retraites proposée par le gouvernement, la position d'Aurélien Pradié de ne pas voter ce texte sans nouvelle avancée sur les carrières longues lui a coûté son poste de vice-président du parti sur décision du président Éric Ciotti.

« La perte de cette vice-présidence est secondaire dans tout ça. Il y a une semaine, je n'aurais certainement pas dit la même chose mais aujourd'hui je peux dire que cela m'a rendu service. J'ai repris ma liberté dans les actes et dans les paroles. En tant que vice-président du parti, je n'aurais sans aucun doute pas pu organiser cette réunion avec Laurent Berger, ni dire tout ce que je dis », commente celui qui est arrivé troisième au dernier congrès du parti en fin d'année 2022 avec 22,29% des voix.

« Il ne lâchera pas le morceau et Aurélien va avancer sans se préoccuper de Ciotti car cela reste avant tout une personne courageuse. Les deux n'ont pas du tout la même politique. Mais Aurélien restera à droite et il a un groupe de députés LR avec lui », observe un proche du natif de Cahors qu'il considère comme « un frère ».

Pour confirmer ces dires, il suffit de se replonger dans une interview accordée en mai 2022 au journal Le Point par Aurélien Pradié et prendre connaissance du passage suivant qui ressemble à un tacle glissé pour 'son' président : « Électoralement, la voie identitaire, c'est une chimère et une impasse. Deuxièmement, tout démontre que ce qui peut redonner du sens à la politique, ce sont les grandes causes ». Mais son combat en faveur des carrières longues ne va-t-il pas lui coûté trop cher, jusqu'à l'isolement ?

« Jamais on a autant parlé de lui comme ça au niveau national, c'est incroyable. Mais que va-t-il resté de tout ça ? Il apparaît comme un diviseur de la droite aujourd'hui. Il a mené une aventure personnelle et cela s'est vu. En conséquence, il s'est aliéné des soutiens et n'a pas su fédérer », poursuit un élu de la droite.

« La stratégie d'existence individuelle, ça ne fait pas une ligne politique », cingle, à son tour, le vice-président de la région Île-de-France, Othman Nasrou, avec qui il a partagé le porte-parolat de Valérie Pécresse pendant la campagne présidentielle.« Je n'ai aucune animosité personnelle mais ce ne sont ni les bonnes idées ni la bonne méthode », enchaîne-t-il.  Aurélien Pradié réfute cette hypothèse d'isolement au sein de son parti et évoque le début « d'une aventure collective » avec plusieurs députés bien qu'il ferme la porte à quitter le parti ou créer son propre mouvement.

« Aujourd'hui, 20 collègues ont fait savoir qu'ils participeraient avec moi à la rencontre avec Laurent Berger malgré l'ordre du président du parti de ne pas y participer. Je n'appelle pas ça être isolé. Par ailleurs, je n'ai pas le sentiment d'être isolé des adhérents du parti ni des Français (...) Tout le monde me cherche une maladie pour justifier mon combat. Un jour, je suis dérangé, le lendemain je suis candidat à l'élection présidentielle de 2027. Je me bats simplement pour mes idées et il faut que tout le monde se détende car on me prête des intentions que je n'ai pas. On se pose beaucoup plus de questions sur mon avenir que je ne m'en pose moi-même. En réalité, cela doit faire bizarre pour certains de voir quelqu'un en politique se battre avec conviction pour ses idées, sans hypocrisie ni lâcheté », confie Aurélien Pradié.

Une personne trop agressive aux yeux des responsables politiques

Beaucoup de protagonistes évoquent « un entêtement » devant le comportement du député du Lot et dénoncent ses attaques verbales acides et régulières contre ses adversaires politiques. « Il s'est fait connaître lors de son premier mandat à l'Assemblée par son agressivité. C'était un porte-flingue, là pour lancer les critiques aux autres. Maintenant, il essaie de s'acheter une certaine 'notabilité' mais son caractère reste le même », pointe du doigt un membre de la commission des Finances du Palais Bourbon.

 « Je suis profondément agacé par ses attitudes toujours vindicatives et hostiles vis-à-vis d'à peu près tout le monde. Il n'a aucune aspérité qui donne envie de discuter avec lui, il est tout le temps sur le qui-vive, prêt à sortir une pique », appuie un député de la majorité présidentielle qui siège avec lui à la commission des Lois.

Candidat aux dernières élections régionales en Occitanie en 2021, beaucoup de ses adversaires en privé gardent un souvenir amer des coups reçus de la part d'Aurélien Pradié frôlant parfois l'attaque personnelle. « Lors de cette élection, j'ai découvert une personne incisive voire agressive envers ses adversaires. En réalité, il est dans l'ère du temps : celle de l'excès, du bruit et de la fureur » analyse froidement un observateur local. Plusieurs journalistes ont en tête une conférence de presse commune de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de la Métropole, avec Aurélien Pradié dans l'entre-deux tours pour réenclencher une dynamique électorale. Lors de cette séquence, la tête de liste LR n'avait pas manqué d'avoir des propos parfois durs à l'égard de ses deux derniers adversaires (Carole Delga et Jean-Paul Garraud) appelant même à appeler à « renverser le système Delga ». Beaucoup plus nuancé, son soutien du jour assis à côté de lui avait alors simplement demandé aux électeurs à « bien faire figurer la droite dans l'hémicycle du conseil régional », reconnaissant la victoire de Carole Delga comme déjà acquise.

Aurélien Pradié

Jean-Luc Moudenc a demandé à Aurélien Pradié d'être candidat quand la droite se cherchait une tête de liste pour les élections régionales en Occitanie (Crédits : Rémi Benoit).

Cet épisode, peu mis en lumière à l'époque, démontre une nouvelle fois que les envolées lyriques d'Aurélien Pradié peuvent ne pas faire consensus à droite. « Il ne se dégonfle jamais, il sait ce qu'il veut et il est toujours très franc. Les socialistes du Lot peuvent témoigner de son caractère », ironise un proche. Dans son camp, on ne cache pas non plus que le député du Lot peut apparaître comme une personne clivante en remémorant le fait qu'il a failli ne jamais participer à la course pour la présidence du parti Les Républicains en fin d'année 2022.

« Pour ce congrès interne, il fallait 10 parrainages de parlementaires LR dans une famille politique qui doit en compter environ 200. Mais jusqu'au dernier moment, il n'en a compté que neuf alors que ces deux adversaires en avaient largement assez. À ce moment-là, cela m'a frappé et j'ai compris qu'il était réellement perçu comme une personne clivante en raison de son caractère », commente une figure de la droite. Il est finalement sauvé sur le gong par un parlementaire LR qui lui offre son parrainage au nom de la démocratie et de la nécessaire pluralité dans le débat interne au parti.

« La vie que j'ai eu m'a forgé ce caractère bien trempé et pour les autres a créé une difficulté à me contrôler. Mon parcours m'a donné une certaine détermination et la politique était pour moi le moyen de reprendre le contrôle des choses. J'ai eu l'occasion de montrer que la vie n'était pas une fatalité », déclare Aurélien Pradié, à l'évocation du regard que les autres peuvent porter sur sa façon d'être.

Le nouveau visage de la droite populaire ?

Issu d'une famille d'agriculteurs, le Lotois vit des jeunes années difficiles, lui forgeant un caractère solitaire, mais aussi sensible sur la question du handicap après que son père soit victime d'un AVC. Celui qui se dit originaire d'un milieu modeste a pourtant surmonté cette adolescence douloureuse par des succès précoces sur la scène politique.

L'homme politique qui va souffler dans quelques jours sa 37ème bougie a été élu conseiller général du Lot dès 2008 sur le canton de Labastide-Murat, face à son ancien instituteur à l'issue d'une campagne menée uniquement en mobylette sur une terre historiquement à gauche. Après un échec aux législatives de 2012, il parvient à être élu maire en 2014, toujours sur la commune de Labastide-Murat, avant de devenir président de la communauté de communes. Aurélien Pradié réussit ensuite à gommer son échec de 2012 en étant cette fois-ci élu en 2017 dans cette première circonscription du Lot.

Il ne connaîtra à nouveau la défaite en politique qu'en 2021, au cours des élections régionales en Occitanie. Il arrive troisième d'une triangulaire avec plus de 18% des bulletins exprimés, derrière la socialiste Carole Delga et le candidat RN Jean-Paul Garraud. Sa candidature à la présidence du parti Les Républicains l'année suivante est alors une première occasion de mettre sur la table le sujet des carrières longues en préparation de la réforme des retraites.

« Dans ce débat sur la réforme des retraites, il incarne une sensibilité sociale qui a été trop longtemps abandonnée par tous les partis de gouvernement. J'approuve la démarche d'Aurélien Pradié de construire cette sensibilité sociale, mais elle ne pourra aboutir qu'avec un esprit d'équipe et un sens collectif et non par coups politiques (...) La question sociale est une vraie conviction chez lui par son parcours et son histoire. Ce n'est pas un jeu, il est réellement sincère là-dessus », témoigne Jean-Luc Moudenc.

Le député du Lot est conscient d'être beaucoup plus observé qu'auparavant, à l'issue d'une période intense sur le plan politique. « En six mois, j'ai l'impression d'avoir vécu 10 ans de carrière politique », confirme l'intéressé qui sera vigilant à garder son « authenticité » et « ne pas devenir un objet médiatique ». Une nouvelle mission qu'il compte mener avec une ligne directrice claire : faire entendre la droite populaire.

« La droite populaire commence maintenant. Nous ne devons pas devenir des sous macronistes pour récupérer les électeurs de Macron. Au contraire, nous devons reparler à cette droite populaire, cette France populaire composée des artisans et des métiers manuels. C'est ma profonde conviction et je dois maintenant aller convaincre », conclut celui que tous sans exception qualifient tout de même de talentueux.

Un adjectif qui revient également dans la bouche de ses adversaires. « Avec sa question - importante et légitime - sur les carrières longues, il a fait preuve de beaucoup d'efficacité et d'opiniâtreté. C'est un député sincère dans ses démarches et plein de convictions », loue Cécile Untermaier, vice-présidente (PS) de la commission des lois de l'Assemblée nationale.

« Il a un indéniable talent pour se plonger dans les interstices de la vie politique. Sans qu'on sache où il se situe politiquement, alors qu'il peut avoir des positions très à droite, il est capable de prendre des sujets comme les violences conjugales et d'en faire des "coups" permanents », relève, de son côté, un de leurs collègues de la majorité présidentielle.

Aurélien Pradié, lui, ne contente pas d'écrire la loi, mais de tracer sa voie, quoi qu'il lui en coûte.

Commentaires 14
à écrit le 08/03/2023 à 17:56
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Pradier a sur marque des points pendant que Ciotti en a perdu beaucoup prochaines elections il va prendre un coup de mistral les electeurs ont la memoire longue et la dent dure c'est le jeux !!!!

le 09/03/2023 à 16:37
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je suis déçu par le sénat pour son vote à 64 ans rien que par le simple fait que nous n'aurons pas de travail jusqu'à 64 ans compte tenu de la situation actuelle de l'emploi. J'ai travaillé comme cadre supérieur dans une entreprise de production alle...

à écrit le 08/03/2023 à 13:53
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A la différence de la macronie ce député a défendu les handicapés merci'J'ai écrit au Président avec 4 relances sur un pb pour les handicapés jamais de réponse. Un sujet qui n'intéresse pas le Président heureusement ils nous restent le bulletin de vo...

à écrit le 08/03/2023 à 13:53
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A la différence de la macronie ce député a défendu les handicapés merci'J'ai écrit au Président avec 4 relances sur un pb pour les handicapés jamais de réponse. Un sujet qui n'intéresse pas le Président heureusement ils nous restent le bulletin de vo...

à écrit le 08/03/2023 à 11:39
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Le grand gagnant sera un Black Roc. Pourquoi ? F Asselineau " LA RETRAITE PAR CAPITALISATION REVIENT À JOUER SA RETRAITE EN BOURSE C'est l'expérience belge de 2022, où la forte baisse concomitante des marchés : -d’actions -obligataires...

le 08/03/2023 à 23:12
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Vous pouvez dire aussi avec les LR le sénat l’a propose cet apm…. Fin de la répartition pour la capitalisation + objectif retraite à pâtit de 67 ans d ici 5 ans !! Voir fr3 et Arte …

le 08/03/2023 à 23:12
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Vous pouvez dire aussi avec les LR le sénat l’a propose cet apm…. Fin de la répartition pour la capitalisation + objectif retraite à pâtit de 67 ans d ici 5 ans !! Voir fr3 et Arte …

à écrit le 08/03/2023 à 10:03
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Pendant ce temps : La fébrilité sur la réforme des retraites est, d’évidence, de mise notamment dans la majorité présidentielle où des députés commencent à douter comme Barbara Pompili. Le groupe Renaissance anticipe désormais un vote final "très ...

à écrit le 08/03/2023 à 9:13
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ça fait du bien de voir des élus de droite vouloir renouer avec les classes moyennes inférieures et populaires. Enfin, un député qui se soucie de la dureté du travail des travailleurs manuels.

le 08/03/2023 à 13:59
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Oui, le déclin des partis dits "de gouvernement" résulte essentiellement de leur positionnement consistant à gérer essentiellement au profit des classes aisées nées autour de 1950, dit autrement des électeurs qui auront pour la plupart plus de 75-80 ...

le 08/03/2023 à 15:22
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"des élus de droite" non UN SEUL et unique élu de droite , tous les autres sont prêts à voter avec la majorité .

à écrit le 08/03/2023 à 8:53
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Eternel combat des anciens et des modernes LR a choisi son camp celui des retraités avec pour leader Gérard Larcher qui incarne l'Avenir comme chacun sait !! Bien sympathique Gérard avec son image de notable de province inaugurant des comices agric...

le 08/03/2023 à 11:45
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cher IDX qui parle de choisir ? on parle d équité et de justice pourquoi doit on biaiser les règles pour ceux qui ont plus de trimestres que les autres .a comparer l Allemagne fait le choix du nombre d années de cotisations au moins c était comme la ...

le 08/03/2023 à 15:43
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@jp "c était comme la retraite par point qui a été saboter par Édouard Philippe " Il y a une vidéo sur le net ou l'on voit Fillon évoquer la retraite par points devant un parterre de copain hilare ,ou il dit très clairement que la réforme par p...

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