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L'INFO À SUIVRE - Le nombre de tests de nouveau en hausse
Le nombre de tests de dépistage du Covid-19 réalisés en France est reparti à la hausse la semaine dernière. Entre le 4 et le 10 janvier, « 2.041.800 résultats de tests RT-PCR et antigéniques ont été validés par un professionnel de santé », parmi lesquels « un peu plus d'un quart (26,4 %) étaient des tests antigéniques », a indiqué la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) dans un communiqué de presse.
Ainsi, « le nombre de tests validés au cours de cette semaine augmente (+173.200 tests) par rapport à la semaine précédente, où 1.868.600 tests RT-PCR et antigéniques avaient été réalisés, dont environ un tiers étaient des tests antigéniques (36,9 %) », a souligné le service statistique des ministères sociaux.
Toutefois, selon la Drees, "l'essentiel" de cette hausse est attribuable au fait que cette semaine ne comportait pas de jour férié, contrairement à la semaine précédente.
Par ailleurs, « la part des tests validés en moins de 24 heures reste pratiquement stable avec 93% des tests validés au plus tard 24 heures après le prélèvement, contre 94% la semaine précédente ».
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LE CHIFFRE - 28 millions de doses de vaccins injectées
C'est ce qui a été injecté en 36 jours dans 46 pays du monde d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Des campagnes de vaccination menées essentiellement dans des pays riches.
« Il y a des populations qui veulent et ont besoin de vaccins et qui ne vont pas les recevoir à moins que, et jusqu'à ce que, nous partagions mieux », a affirmé le directeur chargé des questions d'urgence sanitaire à l'Organisation Mondiale de la Santé Michael Ryan ajoutant que « tout le monde doit faire plus ».
L'OMS et l'Alliance pour les vaccins (Gavi) a mis sur pied le mécanisme Covax pour distribuer des vaccins anti-Covid aux pays défavorisés mais le système souffre d'une tendance au "chacun pour soi" des pays riches et d'un manque de financement.
L'objectif de l'OMS est de fournir des doses pour jusqu'à 20% de la population des pays participants au Covax avant la fin de l'année. L'agence de l'ONU espère envoyer les premiers vaccins fin janvier ou en février.
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LE GRAPHIQUE - Les nouveaux confinements pèsent sur les perspectives de croissance pour le premier trimestre
L'année dernière s'est terminée sur une note très positive alors que les nouvelles sur les vaccins augmentaient considérablement les chances d'un fort rebond économique en 2021 et qu'une partie croissante de la population se faisait vacciner. Une perspective positive entachée ces dernières semaines par les mesures de confinement pour freiner la nouvelle vague d'infections, qui ont été prolongés ou renforcés dans de nombreux pays.
Une situation qui ne peut que peser sur l'activité au premier trimestre, dont le secteur des services sera à nouveau le plus à risque. Cela prolongera d'ailleurs la baisse observée à la fin de 2020, comme le montre la société d'études Oxford Economics dans le graphique ci-dessous.
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LA PHRASE - « Nous allons devoir vivre avec le Covid pour toujours »
Stéphane Bancel, le patron français du laboratoire Moderna a avertit : « nous allons devoir vivre avec ce virus, nous pensons, pour toujours », lors de la JP Morgan Health Conference et cité par le média CNBC. Moderna est l'un des laboratoires qui livre les États en doses de vaccins.
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EN RÉGIONS - En Nouvelle-Aquitaine, l'expérience frustrante du CES 2021 100% digital
Pandémie oblige, le CES 2021, le plus grand salon de l'électronique grand public, se tient exclusivement en ligne depuis lundi. Et pour les startups néo-aquitaines réunies dans une salle dédiée au conseil régional, le constat est clair : ça n'a rien à voir avec l'édition en présentiel à Las Vegas. Si le buzz reste au rendez-vous, la prise de contacts est très compliquée, la faute à une interface perfectible. De quoi interroger sur la pertinence de ce type d'événement en distanciel.
« Cela n'a strictement rien à voir avec ce qu'on peut vivre sur place », lâche Pascal Lavaur, fondateur de Go4iot, présent au CES en 2019 et 2020. « Il y a beaucoup de contacts via la plateforme mais en réalité très peu de demandes sérieuses et le moteur de recherche est vraiment perfectible parce qu'il ne propose que très peu de filtres ce qui rend les recherches de contacts qualifiées très laborieuses », poursuit-il.
Avec déjà 600 unités de son antivol connecté écoulé depuis mi-2019, l'entreprise vise un doublement de son activité en 2021. « D'habitude, la force du CES c'est qu'on y trouve ce qu'on cherche et ce qu'on ne cherche pas forcément en multipliant les rencontres. Là, c'est beaucoup plus compliqué », regrette l'entrepreneur.
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À L'ÉTRANGER - Au Portugal : mise en place d'un deuxième confinement général
Le Portugal sera soumis à partir de vendredi à un deuxième confinement "généralisé" pour freiner l'épidémie. Les nouvelles restrictions sanitaires, qui resteront en vigueur pendant au moins un mois, correspondront "essentiellement" à celles qui avaient été décidées en mars et avril. Mais, cette fois, les écoles resteront ouvertes, de même que les tribunaux ou les églises. Le télétravail redeviendra obligatoire, dès lors que possible.
Exceptionnellement, les électeurs pourront aller voter au premier tour de l'élection présidentielle du 24 janvier. Ceux qui le souhaitent pourront même le faire de manière anticipée dès ce dimanche.
Les autorités exigeront désormais un test négatif pour les passagers débarquant dans les aéroports du pays, avait fait savoir un peu plus tôt le ministre des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva.
La capitale Lisbonne était déjà soumise à un couvre-feu nocturne en semaine, qui débute dès 13h le week-end. En outre, les commerces et les restaurants, comme les espaces culturels ou religieux, avaient dû restreindre leurs horaires, mais n'avaient pas fermé leurs portes. Mais, après un allègement de ces restrictions pour les fêtes de Noël, la transmission du virus s'est accélérée.
En Chine : premier mort depuis huit mois
La Chine a fait état de son premier décès dû au Covid-19 depuis huit mois, au moment où une équipe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) arrivait dans le pays pour enquêter sur les origines du coronavirus.
Le pays enregistre ces derniers jours des bilans en hausse - même s'ils restent très loin des décomptes annoncés à l'étranger. Ce jeudi, le pays a rapporté le pire bilan quotidien en termes de contamination depuis le mois de mars.
La majorité des nouveaux cas rapportés l'ont été dans le Hebei, l'immense province qui entoure la capitale Pékin (81 contaminations). Et c'est précisément dans cette province qu'un décès dû au nouveau coronavirus a été annoncé par les autorités sanitaires, sans plus de précisions.
Le Heilongjiang, province limitrophe de la Russie, a ainsi proclamé hier un "état d'urgence" épidémique. Ses quelque 37,5 millions d'habitants ont reçu pour consigne de rester dans la province sauf cas d'urgence et d'annuler tout rassemblement prévu.
Le dernier décès en Chine lié au Covid-19 remontait officiellement à mai dernier. À en croire le bilan officiel, 4.635 personnes dans le pays ont désormais succombé à la maladie.
En Turquie : la campagne vaccinale démarre...
La Turquie a lancé ce jeudi sa campagne de vaccination. Des employés du secteur de la santé ont reçu la première injection ce jeudi dans plusieurs villes, notamment à Istanbul et la capitale Ankara. C'est le vaccin CoronaVac, produit par la firme chinoise Sinovac, qui est administré, en deux doses espacées de quatre semaines.
La vaccination en Turquie est ouverte à ce stade pour les personnels soignants qui n'ont pas contracté le Covid-19. La campagne devrait plus tard s'élargir aux travailleurs des secteurs essentiels et aux plus de 65 ans.
La Turquie, qui compte 83 millions d'habitants, a enregistré plus de 2,3 millions de cas, dont plus de 23.000 mortels.
...Quand le Brésil mise sur l'Inde pour commencer sa campagne
Le ministère de la Santé du Brésil a annoncé que deux millions de doses du vaccin d'AstraZeneca/Oxford seraient acheminées d'Inde par avion afin que débute d'ici la fin du mois la vaccination des Brésiliens. Elles sont attendues pour samedi.
L'agence régulatrice du pays Anvisa doit décider dimanche si elle accepte ou non la demande d'autorisation d'urgence du vaccin développé par l'université d'Oxford et le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, mais aussi du CoronaVac, du laboratoire chinois Sinovac.
Le coup d'envoi de la vaccination pourrait ensuite être donné « dans un délai maximum de cinq jours après l'autorisation », a expliqué le ministère dans un communiqué. Après l'utilisation des doses importées d'Inde, le Brésil comptera sur 210 millions de doses produites localement par l'institut public Fiocruz, à Rio de Janeiro, dont 100 millions dès le premier semestre 2021.
Jugé confus et trop tardif par la plupart des spécialistes, le plan de vaccination du gouvernement a été critiqué de toutes parts, alors que le virus a tué plus de 204.000 personnes au Brésil.
(Avec AFP)
