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L'INFO À SUIVRE - AstraZeneca dans la tourmente
Déployé à grande échelle au Royaume-Uni, le vaccin britannique d'AstraZeneca/Oxford constitue avec le vaccin Pfizer/BioNTech le socle de la campagne de vaccination ayant déjà permis d'administrer plus de 12 millions de premières doses aux Britanniques. Pourtant, le vaccin est loin de connaître la même "success story" en dehors du pays où il a été développé.
Temporairement écarté de la campagne d'immunisation en Afrique du Sud, il est désormais au coeur d'une controverse commerciale avec l'Union européenne et accusé d'être moins efficace chez les plus de 65 ans.
Le groupe pharmaceutique a dit travailler à une nouvelle version du vaccin pour faire face aux nouveaux variants, notamment le sud-africain, espérant le mettre au point d'ici-là.
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LE CHIFFRE - 300 millions d'euros
Le gouvernement prévoit de consacrer 300 millions d'euros à financer de nouveaux projets privés destinés à lutter contre l'épidémie, a annoncé dans un communiqué le ministère délégué à l'Industrie. Il veut « continuer à augmenter les capacités de production françaises destinées à la lutte contre la Covid-19 », a-t-il ajouté.
Ces financements s'inscrivent dans le cadre d'un vaste programme déjà annoncé, celui des investissements d'avenir (PIA) doté au total de 20 milliards d'euros et qui dépasse largement les enjeux liés à la crise sanitaire.
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LA PHRASE - « Un musée, ça ne s'ouvre pas comme on allume la lumière dans une pièce » (Roselyne Bachelot, ministre de la Culture)
Les musées et les monuments seront les premiers à rouvrir « quand nous aurons une décrue », a déclaré lundi la ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur BFM-TV, précisant que « nous n'en sommes pas là sur les salles de cinéma et de spectacles ».
Cependant, l'ouverture des musées nécessite plusieurs jours d'anticipation et de procédures. « Les directeurs nous ont dit qu'il fallait un délai entre 3 jours pour les plus rapides et de 15 jours à 3 semaines si l'on respecte (...) un certain nombre de procédures », a-t-elle ajouté.
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LE GRAPHIQUE - Les vaccins et les plans de relance boostent le Brent
Le prix du baril de Brent se rapproche ce lundi des 60 dollars. Depuis son point bas, fin octobre, il a progressé de 50%. Malgré le ralentissement de l'économie mondiale dû à la pandémie, qui pèse sur la demande de brut, le marché se rééquilibre. La chute de la production aux Etats-Unis et la décision de l'Opec, notamment de l'Arabie Saoudite, de réduire les extractions sont des facteurs de soutien des cours. Les investisseurs parient également sur un redémarrage rapide de l'économie mondiale à dans quelques mois avec l'extension des vaccinations contre le Covid-19 et les plans de relance, en particulier américain.
EN RÉGIONS - Courchevel contourne la fermeture des pistes
La station de ski huppée de Courchevel, en Savoie, a ouvert samedi une petite piste de ski alpin accessible en voiture, pour contourner la fermeture obligatoire des remontées mécaniques.
La piste pour débutants, qui descend sur environ deux kilomètres, est "balisée et sécurisée", a assuré lundi l'office de tourisme de Courchevel, confirmant une information de France 3 Alpes. Autorisée par arrêté municipal pour les vacances de février, la piste, gratuite, est accessible via la route, moyennant un trajet de dix minutes, et "permet de donner un peu de glisse à certains", fait valoir l'antenne locale de l'Ecole du ski français (ESF).
À L'ÉTRANGER - Dubaï dans le rouge
L'Institut d'études Oxford Economics vient de revoir à la baisse ses prévisions de croissance hors pétrole pour les Émirats Arabes Unis en 2021, l'évaluant à 4% contre les 4,6% initialement prévus.
En effet, la hausse des cas de Covid-19 et les critiques des médias ont entraîné un durcissement des restrictions de voyage vers cette région du monde de la part de nombreux pays. Pourtant, le secteur du tourisme au début de l'année avait été forte, soutenue par le couloir aérien avec le Royaume-Uni.
Chute de la production industrielle en Espagne
La production industrielle a chuté de plus de 9% en Espagne en 2020, sa pire baisse depuis 2009. Cette baisse historique est la conséquence de la grave crise économique provoquée par la pandémie et l'un des confinements les plus stricts au monde, a indiqué l'Institut national de la statistique (INE) dans un communiqué lundi.
En 2009, la production industrielle avait alors dégringolé de 15,6%. Depuis 2014, elle était toujours en hausse (entre +0,3% et 3,2%).