Covid-19 : le gouvernement ouvre la voie à un pass sanitaire aux frontières

Élisabeth Borne a présenté lundi, en conseil des ministres, un nouveau projet de loi d'urgence sanitaire contre le Covid, qui ouvre la possibilité d'un pass sanitaire aux frontières. La Corse et les Outre-Mer pourraient être concernés.
(Crédits : POOL)

Le Covid-19 n'est pas totalement derrière nous. Et pour cause, un nouveau projet de loi d'urgence sanitaire contre le virus a été présenté, lundi, en conseil des ministres par Elisabeth Borne, la Première ministre. Examiné à partir de lundi prochain à l'Assemblée nationale, il doit « permettre de prolonger quelques dispositions absolument indispensables pour faire face à la poursuite de l'épidémie de Covid dans notre pays », a expliqué Olivier Véran, ex-ministre de la Santé et désormais porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil des ministres. Ainsi, le pass sanitaire à présenter aux frontières pourrait être rétabli, « si la situation devait l'exiger, c'est-à-dire en cas de nouveau variant, par exemple ». La Corse et les Outre-Mer pourraient alors être concernés.

En revanche, tous les autres dispositifs de lutte contre l'épidémie ne font plus partie de ce projet de loi. Le texte ne prévoit pas en effet de prolonger au-delà du 31 juillet la possibilité de rétablir l'état d'urgence sanitaire, ni un pass sanitaire ou vaccinal pour restreindre l'accès à certains lieux ou rassemblements.

Les fichiers informatiques SI-DEP (résultats des tests de dépistage) et Si-VAC (vaccins) seront maintenus jusqu'au 31 mars de l'année prochaine, « on ne peut pas se permettre d'arrêter la surveillance de la circulation du virus ».

Le gouvernement mise sur la « responsabilité citoyenne »

Pour faire face à la septième vague, le gouvernement mise sur la vaccination et la « responsabilité citoyenne », excluant le masque obligatoire dans les transports malgré les demandes du corps médical. Le masque, « il faut vraiment que cela devienne un réflexe » dans chaque « situation à risque », a exhorté vendredi Isabelle Bonmarin, attachée à la direction de la prévention et promotion de la santé chez Santé publique France.

Seul un quart des personnes éligibles ont reçu leur deuxième dose de rappel, taux « clairement insuffisant », a indiqué le ministère de la Santé, appelant notamment les plus âgés à recevoir l'injection « le plus vite possible ».

Les contaminations augmentent depuis trois semaines dans toutes les régions métropolitaines et toutes les classes d'âge et atteignent désormais environ 55.000 chaque jour.

(Avec AFP)

Commentaires 4
à écrit le 05/07/2022 à 19:58
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Bonjour, si tous vas bien ce gouvernement devrait être chasser dans quelques jours.... Car dernièrement, ils a était rapatrier des femmes de djihadistes avec leur enfants de Syrie.... Une grande partie de la population est contre ce retour.... Ho...

à écrit le 05/07/2022 à 12:33
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Avec 20 millions de français ayant des pathologies incompatibles avec le covid qui évolue et de distille dans la population … pas évident de passer à côté .. et puis ceux et celles qui se croient immunisés parce que déjà. Eu le covid se trompe cha...

le 05/07/2022 à 13:13
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Ca sent le brehat ce commentaire

le 05/07/2022 à 14:03
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le covid met en lumière une crise de responsabilité politique. fin ou début?

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