
Emmanuel Macron a détaillé, dans une longue interview aux Echos, sa politique économique s'il est élu. Dans les grandes lignes, il annonce à la fois 60 milliards d'euros d'économies sur le quinquennat, tout en promettant 50 milliards d'euros d'investissements publics.
Il fait de la lutte contre le chômage de masse sa priorité et juge possible de le ramener à 7% de la population active à la fin du quinquennat. Il plaide pour une relance économique européenne et plus d'intégration de la zone euro, avec un "vrai budget (...) piloté par un ministre de l'Economie et des Finances".
Mais il estime que la France doit prouver à l'Allemagne, dans les six premiers mois du quinquennat, qu'elle est un "partenaire de confiance" : "Si nous n'avons pas une politique courageuse de réformes sur le plan structurel, les Allemands ne nous suivront pas", explique-t-il.
Quelle trajectoire budgétaire ?
Emmanuel Macron promet de respecter l'engagement européen de limitation du déficit public à 3% du PIB : il vise 2,9% de déficit en 2017. Concernant la croissance, il prévoit 1,4% en 2017 : une prévision optimiste, le consensus des économistes s'établissant autour de 1,2%.
Le candidat d'"En Marche" annonce des économies réparties entre plusieurs postes : l'Etat (25 milliards d'euros), l'assurance-maladie (15 milliards d'euros, avec une progression des dépenses maintenue à 2,3% par an), l'assurance-chômage (10 milliards d'euros), les collectivités locales (10 milliards).
Fonctionnaires : stop ou encore ?
L'ancien ministre de François Hollande juge possible de ne pas renouveler 120.000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat, dont 50.000 pour l'Etat et 70.000 dans les collectivités locales. Celles-ci pourront recourir plus largement à des recrutements de droit privé et devront "respecter la durée annuelle légale du temps de travail" (1.607 heures).
Investissement : un plan quinquennal
Parallèlement aux coupes budgétaires, Emmanuel Macron veut lancer un grand plan d'investissement public. Il prévoit de dédier 15 milliards d'euros pour la formation et la qualification des jeunes et des demandeurs d'emploi; la même somme serait allouée pour la transition écologique et énergétique, notamment pour accompagner la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Le reste (20 milliards) sera notamment consacré à la modernisation de l'administration (numérisation), à l'agriculture, à la santé et aux transports locaux.
"Financé par des taux d'intérêts très bas, notre plan d'investissement permettra de réduire nos dépenses avant la fin du quinquennat et de soutenir notre croissance potentielle. C'est cela qui améliorera la soutenabilité de notre dette" affirme le candidat.
Fiscalité : baisses d'impôts en vue
Emmanuel Macron se donne pour objectif de baisser les prélèvements obligatoires de 20 milliards d'euros sur le quinquennat, une promesse répartie "équitablement entre ménages et entreprises" ; cela passera notamment par une réduction d'impôt d'environ 10 milliards d'euros en début de quinquennat pour les classes populaires et moyennes.
Les entreprises ne sont pas oubliées : le CICE sera transformé en allègement pérenne des charges en 2018, avec en plus la suppression des dernières charges patronales au niveau du smic. Le taux de l'impôt sur les sociétés sera ramené à 25% : le gouvernement a déjà prévu de l'amener à 28% d'ici 2020.
(Avec Reuters)
les Allemands sont plus nombreux que nous et on un tiers de moins de fonctionnaires
ils n'en sont pas moins administrés !!
oui il fallait un programme à la serbe afin de redemarrer cette économique de façons énergiques en tous domaines
le sytème médiaco_judiciaire l'a tué.....Nous en seront les perdants
le système juridico-financier l'a achevé
Nous en paierons les conséquences
Il y a toujours des gogos pour croire au Père Noël !
CSG sur les retraites. elles sont déjà bloquées depuis 4 ans et ont bénéficié d'une nouvelle taxe de 0.30%, supportable si on rattrape les 10% de pouvoir d'achat perdu par rapport aux salariés
Quand a la suppression de la taxe d'habitation pour 80% cela veut dire que les 20% qui restent plumés paieront deux fois ; une fois pour eux; une fois pour les autres.
En France pour savoir combien il faut payer pour un service il faut sortir sa feuille de paye.
Riches , nantis , grands patrons , banquiers , politiques sont épargnés : il faudra bie quelques pigeons pour cracher au bassinet !
Le plus important est que seulement 16% des 66% de votant ont voté pour ses réformes et 8% pour son charisme ! , le reste étant plutôt un vote contre le FN et non son projet.
"Emmanuel Macron est hélas élu pour cinq ans. Il va pouvoir appliquer servilement les Grandes orientations des politiques économiques de la Commission européenne dont j'ai été le seul à alerter les électeurs pendant la campagne présidentielle.
Au cours des mois et des années qui viennent, les Français vont pouvoir constater que tout ce que j'ai dit va se révéler exact."
https://www.upr.fr/actualite/europe/les-gope-grandes-orientations-politique-economique-feuille-route-economique-matignon
....... pas un système idéal .......
Pas un seul mot sur la hausse de la CSG de 1,7 point qui générera plus de 15 milliards d'euro d'impôt "social" supplémentaire pour les particuliers par année fiscale soit 60 milliards sur la période 2018-2021 .
Sur la baisse annoncée de 10 milliards d'euro du coût de l'indemnisation du chômage , quel plan d'action va permettre cette économie alors que le financement par les entreprises va mécaniquement baisser de 37,5% en régime constant ( suppression de la cotisation salarié de 2,4 points sur le total de 6,4 points patronale+salarié )
Quant aux "économies" de dépenses des administrations , aucune information factuelle pour en confirmer la crédibilité .
En réalité Mélenchon est le seul qui veut réinjecter de la monnaie dans l'économie alors que tous les autres veulent en enlever ! Regardez ce qui s'est passé depuis 10 ans : nos industries ferment, nos entreprises ne sont pas soutenues, nos commandes et nos investissements ont du mal à repartir...Franchement, vous voulez continuer comme ça ? Dans une vision mercantiliste dépassée et stupide ? Moi non...c'est pour ça que oui je suis chef d'entreprise (56 salariés) et oui je vote pour Mélenchon sans aucun état d'âme.
si tous les mondialistes applaudissent a cette éléction il y a quand mème une raison !
.. et les politiques , les nantis , les grands patrons , les lobbies on y touche ?
Tournez votre lorgnette dans l'autre sens ........
Une véritable expérience des élections en moins et une "certaine virginité" en plus !
La bulle se dégonflera-t-elle avant ou après les élections ?
Et si c'était jamais ?
Rendez-vous dans quelques mois pour voir !
Pour la fiabilité il repassera le bougre.... Bon je sais il nous aime très fort mais pour moi cela n'est guère suffisant !
Macron ? Une bulle merdiatique, le nouvel idole des sondeurs, l'élu choisi par l'UE dictatoriale et les marchés financiers (d'où les boules puantes à répétition ces derniers temps et sur Fillon et sur MLP)
Marorn pourrait se prononcer pour un retour à la démocratie, mais ..non .
On ne peut pas avoir de démocratie dans le cadre de l'Union européenne» ne serait-ce que parce qu'il n'y a pas de demos [peuple] européen». en raison de visions du monde et de langues différentes, d'intérêts géopolitiques et économiques divergents, argumente-t-il, pour avoir une politique commune entre ces 28 Etats membres, «vous êtes obligés d'avoir une structure qui dicte ce qu'il faut faire et ça s'appelle une dictature».
«Sortir de la prison des peuples et récupérer la démocratie»
François Asselineau insiste sur le terme choisi de «dictature» : «Ce n'est pas un terme polémique, c'est exactement ce que l'on appelait une dictature sous l'antiquité c'est à dire un groupe d'experts prétendus qui dit : "voila ce qu'il faut faire", et ça, c'est exactement la définition de la Commission européenne». Et, poursuivant sa démonstration, François Asselineau conclut :
«La sortie de l'Union européenne, c'est pour sortir d'une dictature, sortir de la prison des peuples et récupérer la démocratie».
Mais vous buvez de la soupe Monsieur, peut-être même plus que les autres.
Peut-être le pays le plus avantagé au monde, alors on va s'en sortir, il n'y a pas de doute sauf météorite mais peu probable.
Les economies de fonctionnaires c'est pour les autres COLLECTIVITES LOCALES
alors que 1300 agences d'etat ne servent à rien ,comme les sous préfectures ETC
les ministere EX Bercy où un fan de MACRON ,mr ARTHUIS ancien ministre de Bercy
n'avait jamais reussi à savoir combien s de fonctionnaires il y avait a BERCY
ET puis la croissance ne vient pas par decret ,,,, IL FAUT LA MERITER
http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0211781882327-nouvelle-alerte-de-la-cour-des-comptes-sur-le-deficit-public-2063449.php
Voyez plutôt ce qu' peut faire avec une économie de moyen.
Quelle surprise ce matin pour les locataires du Berlaymont, l'immeuble qui abrite les bureaux de la Commission Européenne à Bruxelles. Durant la nuit, une équipe de soutien au candidat du Frexit à l'élection présidentielle française, François Asselineau, Président de l'UPR (Union Populaire Républicaine) - équipe que l'on imagine bien préparée - a installé un bandeau de 30m sur 7 à l'endroit prévu rituellement et exclusivement à la propagande européiste.
L'étonnement passé, on s'interroge sur le pourquoi de cette performance. Puis, recherches faites sur les réseaux, on imagine aisément que cette action vise à faire connaître ce candidat qui est systématiquement boycotté des principaux médias français et européens en général. Le slogan de l'affiche ne fait que conforter ce sentiment : "Le parti qui monte, malgré le silence des médias."
Gageons que cette action originale et téméraire le propulsera sur le devant de la scène politique française ...
http://www.flashinfo.org/58af0f2cafd1e/francois-asselineau-s-invite-sur-une-facade-de-la-commission-europeenne-sur-210-m2.html
Manquent plusieurs engagements primordiaux pour débloquer notre démocratie :
- limitation du nombre de mandats à 2 (députés, sénateurs, président de région, de département, maires de villes de plus de 20000 hab, ...)
- Division par 2 du nombre de députés et sénateurs
- Obligation pour les hauts fonctionnaires de démissionner de leurs statuts pour pouvoir être élus (pas seulement de se mettre en disponibilité).
- Réglements de l'élu avec des engagements sur l'honneur (embauches, respect de l'argent public, ...)
Cordialement
Je réponds à "élu PS". "Du populisme" de demander à ce que la démocratie reste vigoureuse en se renouvelant ? Sa remarque est vraiment frappante sur l'état d’esprit des élus PS. Et pire "Le problème ce sont les Français" !!! Alors là, c'est encore plus parlant sur le mépris de certains élus vis-à-vis de leurs compatriotes. Ça rejoint les "Sans dents". Les Français, ce sont eux qui créent les richesses qui sont en partie dilapidées par les Fillon and C° (qui ne se rendent même plus compte que ce n'est pas normal et moral tant ils le font depuis si longtemps). La démocratie Française est malade de cette frange Aristo qui fait tout pour que rien ne bouge. Dans une entreprise, les managers en particulier sont mutés tous les 5 ans en moyenne, justement pour se remettre en cause, se renouveler et ne pas s'encrouter. Les élus, ce doit être pareil. La limitation des mandats est le seul moyen de forcer à un renouvellement permanent et ressourçant pour notre démocratie et notre pays qui en a bien besoin et rapidement.
Bon WE.
Tout le monde devrait donc trouver un motif de satisfaction. Cependant, il faut bien avouer que pour l'instant, ce ne sont que des chiffres et des ambitions.
Je lui reconnais un atout, celui de penser la relance au niveau européen et non plus seulement national, seule manière de limiter les déséquilibres de la balance commerciale.
Pour autant, il faudra convaincre nos partenaires européens et plus particulièrement l'Allemagne qui manifeste peu d'appétence pour cette action.
Sans cela, que restera-t-il du programme ? Sans croissance, les déficits de tous ordres continueront à croître surtout en présence de baisses d'impôt qui s'avèreront difficile à mettre en œuvre dans cette situation.
Le programme d'économies budgétaires continuera à maintenir durablement sous tension les fonctions publiques déjà passablement malmenées par les politiques hollando-sarkozystes et la "libéralisation" du droit du travail agitera le secteur privé en y accroissant une précarité stérile.
En définitive, le programme de M. MACRON repose sur un coup de poker qui s'il échoue le rendra totalement sans objet tout en accentuant les sévères difficultés que connait la France. Or 5 ans d'errances supplémentaires risquent d'hypothéquer durablement les chances de s'en sortir.
Une politique centriste rationnelle et raisonnable, avec des compromis et des évolutions, plus que des révolutions. Une alternative crédible à ceux qui prônent les politiques extrêmes ou illusoires et qui jouent avec l'avenir du pays ou avec celui de l'Europe. Les deux étant liés, non seulement économiquement mais aussi historiquement et culturellement.
L'avenir se construit avec de la cohésion, du dialogue, des accords, ... et non par l’exacerbation des conflits.
En tous cas Macron semble conscient que si l'on veut préserver l'union européenne, il faut maintenant améliorer son fonctionnement.
Pour légitimer l'Union Européenne, au delà des critères réglementaires et commerciaux, il va falloir plus de cohésion, avec des politiques économiques communes, des convergences sociales, fiscales, etc..
Il faut moderniser l'administration, pour répondre aux exigences de l'avenir du pays (et non s'enfermer dans des schémas du passé). En tant que service de l’état, l'administration devrait même se montrer exemplaire. Étant donné l'organisation très hiérarchisée, les reformes devraient théoriquement être plus rapides. La décentralisation n’empêche pas une meilleure cohérence.
Certes la mode est aux critiques faciles, aux discours de rupture, sinon aux menaces, mais prenons garde de ne pas confondre les politiques des démocrates et républicains, avec de simples pourvoyeurs de démagogies populistes, ou avec des opportunistes.
En plus d’actions concrètes, il faut peu être également user de l’imaginaire collectif, ne serais que pour se défendre contre les exaltations nationalistes.
Ce qui revient à dire que si les Français élisent un président de gauche mais que l’UE a décidé que la France aurait une politique de droite libérale : la France aura une politique de droite libérale.
et ce n' est pas Macron européïste porté par l' oligarchie politico médiatique qui va y changer quelque chose.
Le seul en capacité de le faire est le candidat d' un FREXIT libre et assumé, F. ASSELINEAU.
https://www.upr.fr/actualite/apres-le-brexit-le-czexit-a-quand-le-frexit
- 23 02 17 Emmanuel Macron : «Mon projet économique»
http://www.lesechos.fr/elections/emmanuel-macron/0211826576981-emmanuel-macron-mon-projet-economique-2067359.php
C'est très détaillé (et très long...) sur l'économie.
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Et aussi :
- 01 02 17 Comment Macron veut doper le pouvoir d'achat au niveau du SMIC
L'ex-ministre, candidat à la présidentielle, veut augmenter de 50 % la prime d'activité et supprimer 10 points de cotisation au niveau du SMIC.
http://www.lesechos.fr/elections/emmanuel-macron/0211759478359-comment-macron-veut-doper-le-pouvoir-dachat-au-niveau-du-smic-2061918.php
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Les grandes orientations de Macron sont déjà connues par son livre "Révolution"
Il délivre depuis le mois de décembre ses propositions par thématiques :
*** MACRON : le PROGRAMME (incomplet pour l'instant)
https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme
Téléchargez les premières propositions
"Travail"
"Santé"
"Education"
"Culture"
"Agriculture"
"Environnement"
"Mal-logement"
"Égalité femmes-hommes"
"Sécurité"
Le 2 MARS, nous aurons tout, y compris le chiffrage financier
Le probleme est que notre pays est arriéré et perd des places dans la competition mondiale quand d'autres la maintiennent ou l'ameliorent, sans meme parler de l'avenir des plus modeste qui en France oscille entre le chomdu et le smic. Une reforme audacieuse qui place confiance dans l'individu serait de liberaliser l'assurance chomage par exemple, on regle d'un coup le probleme de son deficit tout mettant un eletrochoc aux profiteurs (oui oui il y en a).
Mais de ce genre de reforme, nulle mention dans le programme de ce monsieur qui veut plaire.
Finies les grand-messes syndicale au niveau national imposant les mêmes règles à tous sans tenir compte des particularités.
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* Chômage
Instauration d'une Couverture universelle de chômage gérée par l’État.
Les ubérisés, auto-entrepreneurs, artisans etc... seraient couverts mais le plafond actuel de 7.000€ par mois serait fortement réduit.
Seront aussi couverts, une fois tous les 5 ans, ceux qui démissionnent (persécutés par leurs collègues, leur patron, veulent créer une entreprise...).
Les partenaires sociaux gèrent pour l'instant le système. Mais la dette est cautionnée par l’État. Facile de "gérer" dans ces conditions (la dette de l'Unédic approche les 30 milliards et dans 3 ans 39 milliards environ…).
* Formation professionnelle
Les ubérisés, auto-entrepreneurs, artisans etc seront couverts même s'ils n'ont pas cotisé.
Sanction si refus d'un emploi après une formation.
Il est quand même ouvertement pro-européen, lucide mais déterminé.
Il veut une Europe forte et unie (au besoin avec un noyau dur) ce qui déplaît à beaucoup en France et ailleurs (Poutine et Trump veulent une Europe en miettes, divisée et affaiblie pour y établir leur hégémonie).
Par ailleurs il envisage des réductions dans les emplois de fonctionnaires et une plus grande liberté pour les collectivités territoriales.
Le chômage et la formation professionnelle seront enlevés aux partenaires sociaux.
Dans la mesure où il annonce clairement la couleur je ne vois pas comment les syndicats pourraient bloquer ces réformes.
Mois j'ai un programme alternatif et révolutionnaire qui tient en une seule et unique mesure et qui permet de remettre tous les comptes publics à l'équilibre: Taxer lourdement les gémissements des prophètes du libéralisme à qui profitent les réformes économiques et politiques depuis 50 ans.
Chaque fois qu'un commentaire sur le coût du travail exorbitant sera fait son auteur devra verser 10 € dans les caisses de l'état.
Chaque fois que l'un d'eux vociférera contre les syndicats : 10 €
Chaque fois que l'un d'eux parlera des profiteurs (certainement en connaissance de cause car à qui profitent le crime sinon à ces prophètes ?) : 10 €
Chaque fois que l'un d'eux parlera de voile , de burkini et autre cache sexe idéologique visant à détourner le regard de l'opinion publique du hold up social en cours depuis 50 ans : 10 €
Apologie des réformes structurelles : 10 €
Apologie de la tarte à la crême de l'europe sociale :10 €
Apologie de l'intégration européenne : 10 €
...
Et la liste des poncifs est longue.
D’autre part l’alternative réelle n’est pas réellement présentée aux électeurs, car elle ne peut politiquement pas être présentée à une élection présidentielle. La réalité est qu’on a le choix entre une sortie de l’euro qui est très risquée, en effet, surtout si elle est mal faite, ce qui serait le cas avec le FN, et une course effrénée au dumping social pour tenter d’être compétitif dans la triple appartenance dans laquelle la France s’est mise et qui impose d’énormes contraintes de compétitivité, à savoir elle de l’Union européenne, de la zone euro et de la mondialisation. En 2013 une étude de la banque Goldman Sachs a estimé que compte tenu de son «manque de compétitivité» et « nombre de déséquilibres dans ses comptes », la France devrait réduire sa moyenne salariale d'environ un tiers…» Soit 33% de moins en moyenne ». Aller expliquer aux gens qu’il faut réduire leurs salaires d’un tiers. Si on le faisait les créances douteuses des banques françaises s’envoleraient, il y aurait une grave récession dans un premier temps. Les traitements de choc ont des effets secondaires importants, même si on peut espérer que sur le long terme ils seraient favorables. Même si les résultats déjà connus des dévaluations internes dans la zone euro n’incitent guerre à l’optimisme. La seule dévaluation interne vraiment réussie est celle de l’Allemagne car faite au début de la zone euro pendant que des pays voisins, dont la France, faisaient une politique effrénée de la demande.
Le programme « raisonnable » de M. Macron ne devrait résoudre rien malheureusement, à part gagner un peu de temps. La France est appelée à poursuivre son déclin, de manière lente certes, mais inexorable.
on se demande qui va payer la différence? En fait, on connaît la réponse , cherchez
et vous allez deviner! Il faudra bien compenser, les collectivités locales étant complètement à sec.
Entre Fillon le robin des bois des riches qui tape sur les pauvres pour en donner plus aux riches et Hamon et son revenu universel destiné à promouvoir l'assistanat on a désormais un candidat qui s'adresse à tout le monde (les retraités, les fonctionnaires, les salariés, les classes moyennes, les plus riches et les chomeurs)
Bon je ne parle pas du FN dont l'ascension et les idées et le programme rappelle étrangement un parti allemand des années 1920-1930 qui vendait aussi du vent
Dans un deuxième temps, fusion CSG/ IR ce qui rendra la CSG progressive et pénalisera les classes moyennes.
Autre point , suppression de l'ISF pour l'épargne boursière et transfert de l'ISF sur le patrimoine immobilier. Les français qui ont mis 20 ans à payer leur appartement apprécierons d'être qualifiés de rentiers.
Comme tout technocrate :
- Big is beautiful;
- comme tout candidat sponsorisé par "L'Etat profond", le but c'est la fin des nations et l'apparition du gouvernement mondial post-démocratique,
- c'est comme le communisme "si ça ne marche pas c'est que l'on n'est pas assez loin"
Indépendance ok, mais la stabilité des prix n'est pas suffisante. L'impayable Trichet à la tête de la BCE avait trouvé le moyen de monter les taux au début de la crise, devrait passer en procès pour moi.
Les grandes banques centrales (US ou UK) ont également des objectifs de croissance et d'emplois et de fait la BCE Draghi en tient compte, mais ça devrait être dans ses statuts. Jetez un oeil au taux de chômage zone Euro si vous avez le temps.
Par ailleurs, un décryptage est toujours intéressant :
www.polemia.com/lhorrible-campagne-presidentielle-francaise-vue-par-une-americaine/
Il me semble que l'on dépense déja 30 milliards au titre de la formation professionnelle et de l’apprentissage en France tous les ans avec les résultats que l'on connait.
Ces euroebenêts sont d'un épuisant.
Macron ou fillon feront la même politique que hollande qui a fait la même politique que sarkozy donc vous répèterez inlassablement les mêmes toutes votre vie mon pauvre ami. Ils suivront l'impasse de la politique européenne d'austérité.
Dans austérité il n'y a ni croissance ni progressisme ni évolution, il y a misère et larmes.
"Ce qui veut dire? "
Je suppose que c'est à moi que s'adresse cette question, mais je n'en suis pas sûr, le FN est le seul parti qui parle de sortir de l'union européenne, tout simplement.
Comme je l'ai dis souvent, rien ne devait empêcher que sarkozy gagne en 2012 et pourtant il a perdu et je suis à peu près sûr que c'est à cause de sa trahison liée au référendum sur le traité constitutionnel que nous avons refusé à 55% en 2005 mais que lui et ses amis politiciens et hommes d'affaires nous ont imposé en 2008.
Hollande n'avait que peu de chances de gagner c'est un fait, il a eu droit au plus grand matraquage médiatique négatif connu pour un président de la république française mais il a quand même aussi fait passer en force cette loi du travail qui n'est que la première agression liée à leur vote du traité constitutionnel européen.