S'éloigner de la région parisienne et de ses soucis afin de trouver un cadre de vie plus gracieux, tel est le vœu de huit cadres franciliens sur dix (84%), selon une enquête publié mardi par Cadremploi. Plus d'un quart des potentiels candidats prônant le départ (28%) envisage même de s'installer en région dans les douze prochains mois, précise cette enquête.
Comme l'an passé, Bordeaux demeure indétrônable et arrive largement en tête des villes d'accueil potentielles préférées des franciliens (58%) devant Lyon et Nantes (41% chacune), suivies de Toulouse (30%) et Montpellier (28%). Aux deux dernières places de la liste de souhaits, figurent Metz et Saint-Etienne (3%).
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55% des cadres franciliens non satisfaits
La première récrimination reste le coût de la vie jugé trop chère pour 77% d'entre eux, devant le temps de transport de plus d'une heure et demi quotidienne pour près de la moitié d'entre eux (49%), qu'ils sont 56% à trouver excessif.
Les atouts de la capitale aux yeux de ces cadres, comme la vie culturelle (85%), l'accessibilité rapide à tous les services (80%) et l'intérêt de leur travail (67%), ne suffisent pas à leur bien-être : ils sont 55% à se déclarer non satisfaits de leur vie actuelle.
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La vie parisienne, plus adaptée aux jeunes générations
Comme autres reproches viennent le manque de proximité avec la nature (54%), l'environnement dégradé (48%) et les problèmes de logement (48%). Parmi les plus mécontents figurent les cadres qui vivent et travaillent en banlieue : ils représentent 57% des insatisfaits alors qu'ils constituent seulement 33% de l'échantillon de total des personnes interrogées.
Les cadres franciliens s'accordent, par ailleurs, pour dire qu'ils trouvent les Parisiens stressés (94%), désagréables (61%) et hautains (60%).
Près de la moitié se dit prêt à une reconversion professionnelle
Parmi les cadres qui réfléchissent à changer de région, ils sont près de la moitié à se dire prêt à une reconversion professionnelle (48%) et consentir une baisse de salaire (47%), qui peut aller jusqu'à 5.000 euros sur leur salaire annuel brut pour 62% d'entre eux.
(Avec AFP)
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Cette enquête a été réalisée du 12 au 14 juillet 2018 par questionnaire auto-administré en ligne auprès de 1.786 candidats inscrits sur le site internet de Cadremploi.