La part non remboursée de l'achat de médicaments passe de 50 centimes à un euro

Le gouvernement a doublé ce dimanche les franchises médicales, c'est-à-dire la part non remboursée par la sécurité sociale, sur l'achat de médicaments, les actes paramédicaux et le transport sanitaire.
La franchise sur les médicaments passe de 50 centimes à un euros.
La franchise sur les médicaments passe de 50 centimes à un euros. (Crédits : Pixabay)

Un euro non remboursé sur chaque boîte de médicaments, au lieu de cinquante centimes. Le montant des franchises médicales, c'est-à-dire le reste à charge des assurés sociaux pour ces prestations, double à partir d'aujourd'hui. La mesure touche aussi les actes paramédicaux (de cinquante centimes à un euro), et le transport sanitaire (de deux à quatre euros).

Le gouvernement justifie cette augmentation par la dégradation des comptes de la Sécurité sociale. Il fait donc payer un peu plus les patients sur leur consommation de soins, en augmentant la part non remboursée par l'Assurance maladie et les complémentaires santé. Selon le ministère délégué à la Santé, la mesure devrait permettre 800 millions d'euros d'économie par an aux caisses de la Sécurité sociale.

Bientôt le doublement de la participation forfaitaire

En cas de cumul d'actes dans une même journée, le montant ne peut toutefois pas excéder quatre euros de reste à charge par jour sur les actes médicaux (contre deux jusqu'alors) et huit euros sur les transports sanitaires (contre quatre précédemment). La participation forfaitaire, qui fonctionne selon le même principe pour les consultations et actes médicaux, à l'exception de ceux réalisés lors d'une hospitalisation, mais aussi les examens de biologie médicale et de radiologie, passera bientôt à deux euros, contre un euro aujourd'hui. La date de cette augmentation, actée par un décret paru mi-février, n'est pas encore connue.

Afin que les personnes ayant le plus fort recours aux soins ne soient pas pénalisées, les deux plafonds annuels --l'un pour les franchises, l'autre pour les participations forfaitaires-- sont maintenus à 50 euros chacun. Les franchises et remboursements forfaitaires ne sont pas applicables aux mineurs, aux femmes en congé maternité et aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (C2S).

Commentaires 8
à écrit le 01/04/2024 à 9:57
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Il me semble faux de dire que les plus gros "consommateurs" ne sont pas pénalisés : 4 pilules par jour X 365 jours = 1456 par an, soit 48 boîtes de 30, soit 24 euros de franchise avant le passage a 1 euro, et donc 48 euros après. Soit 24 euros de ma...

à écrit le 31/03/2024 à 19:24
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Malade et taxé ! Comme si on le faisait exprès.

à écrit le 31/03/2024 à 13:11
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Franchise qui passe de 0.5 à un euro, délai de carence qui va passer à 5 voir 8 jours pour le privé quand le public qui ne cotise pas restera à un jour, suppression progressive et rapide des droits au chômage (pour lesquels nous cotisons sur nos sala...

le 31/03/2024 à 15:10
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En tant que salarié du privé vous ne vonnaissez que ce que les médias vous ra instant mais h’jaails ils vous disent que : lrs personnels publics peuvent aussi avoir moins d’avantages ou droits que ceux du privé: selon les conventions collectives dans...

le 31/03/2024 à 15:10
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En tant que salarié du privé vous ne vonnaissez que ce que les médias vous ra instant mais h’jaails ils vous disent que : lrs personnels publics peuvent aussi avoir moins d’avantages ou droits que ceux du privé: selon les conventions collectives dans...

le 31/03/2024 à 19:47
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@public privé: désolé je ne voulais pas vous froisser. Je faisais simplement remarquer que ce sont toujours les mêmes qui sont mis à contribution: les plus faibles qui ont DEJA du mal à boucler les fins de mois en temps normal. Encore une fois désolé...

le 01/04/2024 à 10:18
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"quand le public qui ne cotise pas restera à un jour". Dans le cadre des nouveaux recours au “49.3” sur le budget 2024, le gouvernement Borne n’a pas retenu l’amendement voté par le Sénat qui alignait la fonction publique sur le secteur privé en fai...

à écrit le 31/03/2024 à 12:16
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"Afin que les personnes ayant le plus fort recours aux soins ne soient pas pénalisées" on se félicite de ne pas consulter n'étant pas malade (ou l'ignorant). Ce sont bien les médecins qui ordonnent ? Quand il m'a extrait une dent le dentiste m'a dema...

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