Les États-Unis sont-ils vraiment les sauveurs de l'Europe ?

POLITISCOPE. Le triple sommet de cette fin de semaine en présence de Joe Biden a rassuré sur l'engagement américain pour défendre l'Europe face aux appétits russes. Il y aura désormais plus de 100.000 soldats US mobilisés, pour la première fois depuis quinze ans. Mais derrière cet engagement américain, se cache aussi une "diplomatie du gaz" et une volonté des Etats-Unis de remplacer les livraisons russes par leur GNL. Dans tous les cas, l'Europe est prise au piège de son absence de souveraineté énergétique.
(Crédits : EVELYN HOCKSTEIN)

La journée du jeudi 24 mars 2022 fut riche en événements diplomatiques pour les Européens avec l'organisation à Bruxelles d'un triple sommet de l'OTAN, du G7 et de l'UE. L'occasion pour le président américain de faire une tournée diplomatique sur le Vieux Continent (il est aujourd'hui en Pologne) alors que la guerre russe en Ukraine fait rage. Le même jour, le quotidien Libération se félicitait par ce titre en une : « Poutine réinvente l'Occident ». Pêle-mêle, l'ancien journal fondé par Jean-Paul Sartre cite « l'Union européenne renforcée », des « États-Unis plus atlantistes que jamais » ou le « Japon sorti de sa réserve ». L'attaque russe en Ukraine pousse en effet les États-Unis à renvoyer des soldats américains sur le sol européen, environ 20.000 de plus ces dernières semaines, soit une augmentation de 25 %.

Le réveil risque d'être douloureux pour les Européens

De fait, le seuil symbolique de 100 000 soldats US prépositionnés en Europe a été franchi depuis quelques jours, un niveau qu'on n'avait pas connu depuis quinze ans, et qui représente environ le tiers de la présence américaine à la sortie de la guerre froide. Ce mouvement est d'autant plus notable que depuis de nombreuses années, les États-Unis s'étaient engagés dans un discret retrait de leurs forces sur le Vieux Continent afin de les redéployer en Asie et dans le Pacifique, face à la montée de l'expansionnisme économique et militaire chinois.

Rien ne serait plus faux pourtant de croire que les Américains font de l'Europe leur nouvelle priorité stratégique face à l'offensive russe. On se souvient à la fin 2019 l'alerte lancée par Emmanuel Macron dans The Economist sur « l'OTAN en état de mort cérébrale ». Constatant le désengagement américain vis-à-vis de l'Europe, il soulignait alors « l'effondrement du bloc occidental ». C'est pourquoi il exhortait alors ses partenaires à assumer l'établissement d'une « Europe puissance » pour assurer leur autonomie stratégique et leur sécurité : « vous devez ré-internaliser votre politique de voisinage, vous ne pouvez pas la laisser gérer par des tiers qui n'ont pas les mêmes intérêts que vous ».

Car sur ce front, malgré les apparences et les affichages, la priorité numéro un des États-Unis reste bien la Chine. Et c'est bien pour cette raison que le réveil risque d'être douloureux pour les Européens, finalement pris au piège par les deux grandes super-puissances. Peu de diplomates, de journalistes ou d'intellectuels s'en sont aperçus, ou veulent le reconnaître encore, mais l'Europe est bel et bien devenue la périphérie du monde. Dans la guerre froide opposant l'URSS et le « bloc occidental », l'Europe se retrouvait au cœur du choc. Aujourd'hui, c'est l'Asie qui se retrouve au centre du jeu, tant au niveau économique que d'un point de vue géopolitique, à travers la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, pouvant amener à une marginalisation de l'Europe.

Malheureusement, si Emmanuel Macron a encore récemment appelé de ses vœux cette « Europe puissance », ses analyses internationales n'ont guère été suivies d'effets. Depuis le début de son quinquennat, ses tentatives diplomatiques à l'égard de la Russie n'ont pas abouti. En février 2020, il souhaitait lors d'un discours à l'École de guerre « l'amélioration des conditions de sécurité collective et de la stabilité de l'Europe », et tentait d'alerter ses partenaires européens : « Ce débat crucial ne doit pas se dérouler au dessus de la tête des Européens, dans une relation directe et exclusive entres les Etats-Unis, la Russie, la Chine ». Il y avait urgence : dès 2002, les Américains sont sortis unilatéralement du traité antimissile balistique (ABM). Puis en février 2019, du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), signé en 1987, qui avait marqué le dénouement de la crise des euromissiles (mettant fin au déploiement des missiles soviétiques SS 20 et des Pershing américain).

Voilà pourquoi le spectre d'une guerre nucléaire est à prendre au sérieux. Comme le rappelait récemment Thomas Gomart, directeur de l'Institut français des relations internationales (IFRI), dans Le Monde : « Pour la France, l'arme nucléaire est fondamentalement une arme de non-emploi. Or, les doctrines nucléaires d'autres pays, comme la Russie, évoluent depuis plusieurs années en envisageant des formes de bataille nucléaire, c'est-à-dire d'éventuels usages tactiques de l'arme ».

« L'OTAN, un faux sentiment de sécurité »

Malgré la mobilisation humanitaire et les sanctions économiques, les États membres de l'Union Européenne ne pourront pas faire l'économie d'un vrai débat stratégique. En mai 2020, lors d'une conférence peu médiatisée au Centre d'étude et prospective stratégique (CEPS), le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de Guerre, n'y allait ainsi pas par quatre chemins pour critiquer l'OTAN : « l'organisation est devenu plus dangereuse qu'utile, car elle donne aux Européens un faux sentiment de sécurité », avertissait alors l'ancien haut gradé, pourtant proche historiquement des Américains. Lorsque l'Allemagne décide unilatéralement de réarmer, la perspective de la voir commander des armes américaines montre bien l'ampleur de la tâche à venir pour les Européens. De même, le rapprochement économique en cours entre la Chine et la Russie laisse augurer une Europe plus que jamais sous la dépendance des deux grandes super puissances, la Chine et les États-Unis.

L'autre guerre, celle de l'énergie

En effet, c'est sur le front de l'énergie que se joue une autre guerre pour les Européens. Si l'Allemagne freine encore d'éventuelles nouvelles sanctions sur le gaz russe, la guerre en Ukraine aura au moins permis aux Américains d'avancer leurs pions en profitant de la situation pour découpler les pays européens et la Russie d'un point de vue énergétique. Et ce, alors que les États-Unis tentent par tous les moyens d'aligner depuis des mois ses différents alliés dans une stratégie d'endiguement de la Chine.

Cette offensive américaine dans l'énergie à l'égard de l'Union Européenne est en fait relativement ancienne. Grâce à leur production de gaz et de pétrole de schiste, les Américains sont devenus depuis 2015 exportateurs en énergies fossiles. Cette évolution fut durant longtemps une révolution silencieuse, tant les Européens ont mis du temps à en cerner toutes les conséquences.

Les Américains avaient pourtant annoncé la couleur depuis de nombreuses années. Partant en guerre contre le projet Nord Stream 2 au cours de son mandat, le président américain Donald Trump a haussé le ton dès l'été 2018. Lors d'une interview, il déclara même : « Je pense que nous avons beaucoup d'ennemis. Je pense que l'Union européenne est un ennemi, avec ce qu'ils nous font sur le commerce. Bien sûr on ne penserait pas à l'Union européenne, mais c'est un ennemi ». Dans le viseur du président américain : le dossier du gaz. Il ajoute ainsi : « Comme l'Allemagne a un accord sur un gazoduc avec la Russie, ils vont payer des milliards et des milliards de dollars par an pour l'énergie et je dis que ce n'est pas bien, ce n'est pas juste ». La politique américaine à l'encontre de Nord Stream 2 a largement été influencée par le besoin de l'industrie gazière américaine de sécuriser des débouchés à l'exportation.

Ce même été 2018, Donald Trump affirme ainsi sur Twitter que « l'Allemagne est aux mains de la Russie » et ose se demander : « À quoi sert l'OTAN si l'Allemagne paie à la Russie des milliards de dollars pour pour le gaz et l'énergie ? ». De fait, durant tout le mandat du président américain, la vente de GNL sera une obsession. Donald Trump ira jusqu'à imaginer des moyens extrêmes de pression sur ses partenaires européens : si l'on en croit son ancien conseiller John Bolton, il a envisagé d'annoncer aux États membres de l'OTAN que les États-Unis quitteraient l'Alliance Atlantique si la réalisation de Nord Stream 2 se poursuivait... Face aux gesticulations de Donald Trump, Angela Trump hausse alors le ton : « l'approvisionnement en énergie de l'Europe est une affaire européenne, pas des États-Unis d'Amérique ». À la suite de la guerre en Ukraine, ces paroles ont pris un sacré coup de vieux...

Le soldat Ryan remplacé par... du GNL

Les Américains profitent ainsi de la crise avec la Russie pour pousser leur avantage sur le dossier du gaz. Car leur lobbying auprès des Européens à ce sujet est ancien. Le 2 mai 2019, dans le cadre du conseil de l'énergie UE États-Unis organisé à Bruxelles par la Commission européenne, un événement est organisé, le B2B Energy Forum, où se réunissent décideurs américains et européens et acteurs privés du GNL. À cette occasion, Rick Perry, alors secrétaire américain à l'Énergie, affirme que « les États-Unis offrent à nouveau une forme de liberté au continent européen et, plutôt que sous la forme de jeunes soldats américains, c'est sous la forme de gaz naturel liquéfié ». En promouvant leur « freedom gas », les Américains souhaitent alors faire du commerce et rétablir leur balance commerciale.

Désormais aux commandes, Joe Biden ne fait pas autre chose. Et si le président démocrate a présenté il y a une semaine Vladimir Poutine comme un « criminel de guerre », c'est d'abord qu'il a été poussé à le faire suite aux pressions médiatiques du président Zelensky, qui ne cesse de parler de « troisième guerre mondiale », et à l'émotion suscité parmi les différentes opinions publiques occidentales. Depuis le début de la crise, les Américains ont bien rappelé qu'ils ne souhaitaient pas entrer directement dans un conflit en Ukraine, pour ne pas entrer en guerre avec la Russie.

Car, rappelons le encore une fois, leur inquiétude première est aujourd'hui la Chine. Cela ne les empêche pas de souffler sur les braises. L'ancien patron de la CIA, Léon Panetta, a ainsi expliqué à Bloomberg que les États-Unis étaient en fait engagés dans une guerre par proxy contre la Russie en Ukraine, via les livraisons d'armes, et l'action des services de renseignement. Mais dans le même temps, le président américain tient à ne pas susciter une escalade avec la Russie. Hier, il s'est ainsi d'abord positionné sur terrain humanitaire en annonçant le déblocage de 1 milliard de dollars d'aides pour l'Ukraine, et l'accueil aux États Unis de 100 000 réfugiés. Pour les États-Unis, l'Europe ne vaut donc plus une guerre, malgré les nombreuses évocations à la Seconde Guerre mondiale parmi les commentateurs politiques. Mais l'Europe peut encore servir à l'Oncle Sam pour faire du business, et contrer la montée en puissance de la Chine. Peu importe si tout cela se fait sur le dos des populations européennes...

Commentaires 29
à écrit le 29/03/2022 à 8:38
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Sur France Culture l'anticommuniste ultralibéral hyperatlantiste agent de la CIA-MOSSAD/UE/DOLLAR/OTAN/EURO le nommé Erner, passe toutes ses matinales à taper sur la Chine communistes et la Russie ainsi que sur le candidat PCF Fabien Roussel. La CIA ...

à écrit le 29/03/2022 à 8:04
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Sur France Culture l'anticommuniste ultralibéral hyperatlantiste agent de la CIA-MOSSAD/UE/DOLLAR/OTAN/EURO le nommé Erner, passe toutes ses matinales à taper sur la Chine communistes et la Russie ainsi que sur le candidat PCF Fabien Roussel. La CIA ...

à écrit le 28/03/2022 à 8:13
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La dictature otanienne en France est implacable et interdit tout soutien à la dénazification russe en action en Ukraine. Au point par exemple qu'il est interdit de faire baisser le taux de satisfaction du gouvernement et il est interdit par exemple ...

à écrit le 27/03/2022 à 19:56
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Le plus grand boucher du monde c'est l'impérialisme yankee qui a massivement utilisé les armes chimiques en Korée, en Indochine, en Serbie, en Irak, en Afghanistan.

à écrit le 27/03/2022 à 10:47
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Biden est le représentant de l'impérialisme yankee, le plus grand criminel de l'histoire de l'humanité responsable de la mort de plus de 150 millions de terriens depuis 250 ans, y compris avec des armes chimiques, en Corée en Indochine, en Irak et en...

à écrit le 26/03/2022 à 21:24
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A qui profite le crime? le mobile? apres avoir durant des années voulus couper North Stream 2, les américains reussissent à vendre à Ursula , la petite assistante d'Angela leur gaz à 3 fois le prix du gaz russe. bravo. et pour cela, ils auront massac...

le 27/03/2022 à 11:21
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Bravo ! ça a bien la tête de ça. Même si les médias racontent une autre histoire, et sont peut-être payés pour ce faire. Tout ce beau discours qu'on nous sert repose sur la rhétorique de l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie. Qui pourrait b...

à écrit le 26/03/2022 à 18:54
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J’ai écouté le débat contre l’anticommuniste droitière verte Rousseau, et Fabien Roussel aurait du répondre à Rousseau que le GIEC est à fond pour le nucléaire et donc qu’EELV, LFI et le PS sont contre le rapport du GIEC et que le PCF est le seul par...

le 26/03/2022 à 21:28
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@snowden Un communiste reste un communiste ce qui veut dire qu'il est programmé pour dériver vers un fonctionnement autoritaire. C'est regrettable, car l'idée communiste n'est pas plus "c.n" que la gangrène capitaliste. L'anarchie non plus d'ailleu...

à écrit le 26/03/2022 à 18:53
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Dans l’émission ultralibéral hyperatlantiste « C’est dans l’air » sur France 5 tenue par le mafieux de la CIA DE Tarle, son compère anticommuniste Pelloux tape sur la Chine communiste à propos du COVID 19 en clamant que la politique Zéro COVID comme ...

à écrit le 26/03/2022 à 18:43
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Ils ont été les sauveurs jusqu'en 1945. Depuis, du blocage de l'intervention des franco anglais pour le canal de Suez au au soutien du FLN en Algérie en passant par les fausses preuves pour attaquer l'Irak, ils ont beaucoup fauté. Quand à l'UE, ils s...

à écrit le 26/03/2022 à 16:20
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Les Etats-Unis ne sont absolument pas les sauveurs de l'UE, mais les fossoyeurs. Ce sont les anglo-saxons (USA, R-U et Canada) et les nations de l'est de l'UE soumises aux Etats-Unis qui ont poussé l'Ukraine à entrer dans l'OTAN contre l'avis de l'A...

à écrit le 26/03/2022 à 10:14
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Combien de pays européens demandent aux Etats Unis leur aval avant de valider un projet européen ? Vite un frexit quitte a terminer pauvres autant devenir libres.

à écrit le 26/03/2022 à 5:45
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Pour ceux qui croient que les usa sont la pour les aider, qu'ils sachent une chose. Un americain ne partage jamais ou alors avec un autre lui meme. Jamais. L'aide versee actuellement a l'Ukraine devra etre reglee rubis sur l'ongle.

le 26/03/2022 à 8:18
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ils sont la pour couler l'europe depuis le debut l'europe uni leur fait peur et l'europe entiere uni de l'atlantique a l'oural c'est le fin des ignares qui se croit maitre du monde avec l'aide de nos traitre patenté je designe nos elite

à écrit le 26/03/2022 à 0:34
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Si les Etats-Unis restent dans leur coin, on les critique ; s'ils se manifestent, on les critique tout autant. Il paraît que l'OTAN était en état de mort cérébrale. Qu'en est-il aujourd'hui ? L'Union européenne, c'est combien de divisions ?

le 26/03/2022 à 4:09
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Disons que dans cette affaire, la position de la CIA n’est pas neutre. Zelenski et son prédécesseur lui doivent beaucoup. Les positions en Ukraine ont été favorables à l’émergence d’un conflit, dont le grand vainqueur est le gaz de schiste, des USA....

le 26/03/2022 à 9:37
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En 2014 ,les américains ont placé avec l'aval du gouvernement Ukrainien de l'époque Natalie Jaresko, une Américaine d'origine ukrainienne ayant travaillé pour le Département d’État américain et pour un fonds d'investissement ukrainien financé par le ...

le 26/03/2022 à 11:40
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c'est toujours aussi emouvant pour moi de voir des européens si dociles et si attentifs a nos besoins nous les americains. merci de sacrifier votre economie et vos valeurs, pour notre economie (gaz de schiste qui vous sera vendu 3 fois le prix du gaz...

à écrit le 25/03/2022 à 20:14
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America first, cela vous dit-il quelque chose ? Chaque président américain répète sans cesse cette phrase. On a la mémoire courte en Europe, ON se gargarise de petits accords entre nous sans rien construire de sérieux, ON s'est dit que les échanges é...

le 26/03/2022 à 10:22
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“America First”…. Le président des États-Unis s’occupent D’ABORD des États-Unis. Qu’il dise “America First” ou pas, c’est ainsi. Cela vaut pour les dirigeants de tous les autres pays du monde.

le 26/03/2022 à 12:53
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dites moi quand avez vous entendu macron dire "la France d'abord" ? ah oui jamais.

à écrit le 25/03/2022 à 18:42
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Il faut quand me reconnaitre que les Américains font le boulot dans l'OTAN , car sans eux , on verrait pas grand chose pour protéger l'Europe. Mais ce qui m'inquiète c'est le sort les personnes déplacées en Russie de Mariopol . On ne peut croire sur...

à écrit le 25/03/2022 à 17:38
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Les USA ont réussi à nous vendre leur marchandise comme d'habitude. Ils ont provoqué la Russie, sacrifient les Ukrainiens et mettent en péril l'Europe et la paix mondiale pour leurs affaires. Et le plus cynique est que les Ukrainiens les remercient d...

le 25/03/2022 à 17:59
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Washington : 1 / Europe : 0 Macron et Ursula , les VRP.

le 26/03/2022 à 14:05
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Très bien, vous avez (presque) tout dit. Vous pouvez rajouter que nous n'avons pas les mêmes scrupules pour être dépendant du pétrole des monarchies (Arabie Saoudite, Qatar...) qui sont de vraies démocraties qui respectent les droits de l'homme et de...

à écrit le 25/03/2022 à 16:50
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Bonjour, Pour répondre à la question... Ils sont vendeur de canon, mais en cas de guerres s'est notre sangs qui sera déversés... Et ils sont grandement responsable de la situation actuelle.... Mais ils ne faut pas le dire...

le 27/03/2022 à 16:34
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La France, pays "pacifiste", n'a jamais vendu la moindre arme. Elle n'a jamais fait la guerre ailleurs. Il n'y a que ces affreux Américains qui font des guerres et vendent des armes.

à écrit le 25/03/2022 à 16:37
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De fait, c'est le petit peuple européen qui paie pour tous ces grands donneurs de leçon de démocratie, tous ces grands intellos redresseurs de tort qui ont tribune ouverte en permanence dans les médias. Et aussi surtout pour les bureaucrates va-t-en...

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