
Michel Combes quitte ses fonctions chez Alcatel-Lucent ce 1er septembre. Un départ qui fait du bruit de par l'annonce du versement d'un bonus de près de 14 millions d'euros. Cela a non seulement choqué les syndicats, mais également le ministre du Travail et même le Medef. Pourtant, Michel Combes est loin d'être le premier qui pourrait partir avec un gros parachute.
Des indemnités de cinq et six millions d'euros en 2008
Ainsi, en 2008 déjà, la directrice générale Patricia Russo et le président du conseil d'administration Serge Tchuruk, avaient reçu respectivement 6 et 5,7 millions d'euros. Or, le groupe dégageait 1,1 milliard d'euros de pertes et annonçait pas moins de 12.500 licenciements. Malgré la pression médiatique et politique, les deux dirigeants ne renoncèrent toutefois pas à leur indemnité.
Une retraite chapeau renouvelée en 2013
Ce n'est pas tout. Leur successeur, Ben Verwaayen, a lui aussi quitté le groupe après cinq ans à sa tête avec une coquette prime de près de 4,8 millions d'euros. Là encore, les comptes du groupe étaient pourtant dans le rouge. Alcatel-Lucent essuyait alors une perte nette de 1,3 milliard d'euros en 2012, après avoir réalisé plus d'un milliard d'euros de bénéfices en 2011 et avoir vu ses ventes baisser de 5,7%.
C'est comme cela que Michel Combes reprend le groupe en février 2013. Et après deux ans de gouvernance, il pourrait bien devenir le quatrième dirigeant d'Alcatel-Lucent à bénéficier d'une forte indemnité de départ.
ex-CTO of a large competitor
Et pour éviter que leurs actionnaires ne perdent une grande partie de la valeur de leurs actions, ils en sont réduits à vendre l'ensemble à NOKIA, contrôlé par microsoft...
Bel exemple d'un échec total....
Il est dommage que ces messieurs passent manifestement plus de temps à calculer leur bonus de départ qu'à l'entreprise qui les paye déjà pourtant grassement. Et ils ont aussi plus de compétence dans ce genre de calcul, que pour développer de nouveaux produits.
Accablant!
et les médias qui reprennent en coeur que le héro du jour "a multiplié la valeur (des capitaux propres) par 6 en 3 ans"...mais comment annoncé une telle ineptie?
La valeur a été multipiliée par 6; elle aurait pu l'être par 12, 18, 24, ou 2....où est le benchmark????! l'argument est d'une profonde débilité, mais cela ne gêne personne de le reprendre. Accablant vous dis-je!