
La reprise est-elle en péril ? Après avoir progressé de 0,6% au premier trimestre, l'activité a enregistré un trou d'air surprise au deuxième trimestre, le PIB ayant stagné. En cause ? Un fléchissement de la consommation des ménages qui reste, en dépit de la remontée de l'investissement, le principal moteur de la croissance tricolore.
Pour mémoire, la consommation représente 53% du PIB, l'investissement des entreprises, 12,4% seulement.
Alors que les espoirs de reprise étaient forts, cette douche froide tombe mal pour le gouvernement. Sans une réelle augmentation de l'activité, une baisse massive du nombre de demandeurs d'emploi est un vœu pieu.
Chute des achats de biens durables
C'est la raison pour laquelle la statistique du jour de l'Insee est une bien mauvaise nouvelle. En juillet, la consommation a reculé de 0,2%, après un recul de 0,8% en juin. Par rapport aux trois mois précédents, c'est une baisse de 1% que l'Institut enregistre.
Pour expliquer ce quatrième mois consécutif de baisse, l'Insee met en avant le recul des achats d'automobiles (-1,9%) et de biens d'équipements du logement -3,1%). En juillet, les dépenses en biens durables ont chuté de 2,2%.
Dans ce contexte, les prévisions de croissance trimestrielle de l'Insee sont fragilisées. Lors de la publication de sa dernière note de conjoncture, l'Institut indiquait tabler sur une augmentation de 0,3% du PIB au troisième trimestre. Il ne faudrait pas que cet essoufflement de la consommation soit une tendance lourde.
Plus d'argent pour les dépenses contraintes égal moins d'argent pour les dépenses de plaisir.
Décidément pas de bol pour notre pépère national.
Les politiques libérales et néo-libérales ont toujours les mêmes conséquences : la baisse des salaires et l’appauvrissement de la majorité de la population. Il n’y a donc aucune raison que cela change.
Dommage que la consommation ne baisse pas fortement, mais pour de bonnes raisons : écologiques.
Si la finance se porte bien l'économie réelle, elle, est à l'agonie.
Allez donc faire comprendre ça à Gattaz !!!
Cela fait dix ans que les salaires n'ont pas augmenté en France et dans la plupart des pays développés, par ailleurs le chômage en augmentation régulière retire également du pouvoir d'achat aux ménages mais permet aux entreprises de tirer les prix des salaires vers le bas en embauchant, qui n'a pas entendu:" Bon si t'es pas content de ce que tu gagnes il y a cents personnes qui demain seraient heureux de prendre ta place".
Que les PME et les revenus moyens paient trop de charges et d'impôts est une réalité également mais c'est une volonté politique afin de favoriser les multinationales et milliardaires autochtones leur permettant à eux de payer très peu de charges et très peu d'impôts.
Quand vous voyez que total sur 10 milliards de bénéfice net ne paie que 50 millions de charges et d'impôts vous vous dites que si un entrepreneur ou indépendant sur 10000 euros de bénéfice net ne payait que 50 euros de charges et d'impôts tout les matins il téléphonerait à l'administration pour la remercier de son immense générosité.