Pas de recul du chômage en France avant 2016, selon S&P

L'agence de notation prévoit une accélération de la croissance économique à 1,1% cette année, mais une stabilisation du taux de chômage à 10,2%. Elle estime qu'il reculera à 10% en 2016.
L'économie de la zone euro dans son ensemble devrait croître de 1,5% cette année et de 1,7% en 2016, selon l'agence.

"La France bénéficie de l'amélioration générale, mais avec retard".

Ainsi, l'agence de notation américaine Standard & Poor's (S&P) a souligné jeudi 2 avril que la croissance économique devrait s'accélérer à 1,1% cette année en France puis à 1,5% en 2016. Et ce, alors que l'économie de la zone euro dans son ensemble devrait croître de 1,5% cette année et de 1,7% en 2016, selon l'agence, à la faveur de la baisse des prix du pétrole, du recul de l'euro et du lancement du programme d'assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne.

En France, le chômage se stabilisera à 10,2% en 2015 avant un recul à 10% en 2016, selon S&P.

"Certaines des mesures fiscales introduites contribuent à stabiliser les marges des entreprises, mais la reprise de l'investissement productif demeure très lente", détaille-t-elle

Michel Sapin attend au moins 1% de croissance en 2015

Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a déclaré jeudi qu'il maintiendrait la prévision actuelle d'une croissance de 1 % du PIB cette année, en précisant qu'il la considérait désormais comme "un plancher".

Jugée optimiste il y a quelques mois, cette prévision est désormais globalement alignée avec celles de nombreux économistes.

Moody's menace de dégrader la note de la France

De son côté L'agence de notation Moody's a annoncé jeudi qu'elle pourrait abaisser la note Aa1 de la France si elle considérait que le ratio de dette publique ne décroîtrait pas à l'horizon 2018.

Cette remarque figure dans l'analyse annuelle de Moody's et ne constitue pas une mesure de notation, précise l'agence.

Moody's donne à la France la note Aa1, la deuxième meilleure, avec une perspective négative. Elle a fixé au 22 mai la date de sa prochaine possible décision sur la note française.

Commentaires 4
à écrit le 03/04/2015 à 14:41
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Chic, juste à temps pour ma réélection ! !

à écrit le 03/04/2015 à 13:00
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Le paradoxe est que l'embauche est bloquée, parce que le licenciement est quasi-impossible en cas de retournement de conjoncture...

à écrit le 03/04/2015 à 12:15
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"de l'amélioration générale..." En pleine croyance, le gars. Seul un Roosevelt, un vrai gestionnaire pensant à son pays, aurait pu remettre les adorateurs de l'argent à leur place. Les adorateurs ont gagné, en se perdant.

à écrit le 03/04/2015 à 10:07
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ca sera peut etre meme 2017, ou apres, ou apres encore personne n'a envie d'investir, l'heure est au downsizing; prendre des risques suer sang et eau et ne rien avoir a la fin, ca n'interesse plus personne et la ' culpabilisation patriotique', ca n...

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