
Cette grève "est conçue pour maximiser les nuisances pour les usagers", a déploré le Premier ministre, mais "je reçois des messages de Français qui soutiennent le gouvernement, en disant qu'il faut aller jusqu'au bout. Eh bien c'est ce que nous allons faire", a lancé Édouard Philippe.
Certains sujets ne sont "pas négociables", comme l'ouverture à la concurrence et la fin du recrutement au statut, a-t-il répété, en se disant "ouvert aux discussions pour parler des modalités". "J'ai bon espoir qu'à la fin on s'entende", assure-t-il, malgré l'échec des discussions de vendredi avec les syndicats.
"J'entends la détermination de certaines organisations syndicales, mais qu'ils entendent bien la mienne aussi", a-t-il ajouté. Quant à la reprise de la dette de la SNCF par L'État, il a jugé qu'il fallait au préalable une réorganisation de l'entreprise pour qu'elle ne génère plus "3 milliards d'euros de dette supplémentaire par an".
"Du mal à voir une convergence" des luttes
Interrogé sur son appréciation du travail réalisé par la ministre des Transports Élisabeth Borne, qui mène des négociations tendues avec les syndicats, le chef du gouvernement s'est dit "très satisfait".
Le Premier ministre a par ailleurs mis en doute l'idée d'une "convergence" entre les différents mouvements de protestations.
"J'ai du mal à voir une convergence entre des militants d'extrême gauche qui viennent perturber les amphis et les soignants dans les hôpitaux. J'ai du mal à voir la convergence entre ceux opposés à la réforme ferroviaire et les salariés d'Air France qui demandent des salaires plus élevés", a-t-il réagi.
"Un certain nombre de gens, par conviction politique et idéologique, essaient de lutter dans la rue contre les résultats qui ont été obtenus dans les urnes. C'est ce qu'a dit quasi explicitement Olivier Besancenot et parfois ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon", a-t-il contre-attaqué.
Le mouvement de 1995 évoqué avec Juppé
Quant aux blocages dans les universités, "nous sommes extrêmement déterminés à ne pas laisser agir une minorité ultra-politisée et parfois très violente", martèle le Premier ministre.
Edouard Philippe raconte aussi avoir déjà évoqué avec Alain Juppé, dont il a été le porte-parole lors de la campagne pour la primaire de la droite en 2016, le mouvement de 1995, "il y a déjà bien longtemps".
"Mais les deux situations sont assez différentes, sur le plan économique, politique et même sur le fond de la réforme. Tout ce que nous mettons en oeuvre a été annoncé pendant la campagne, et il y a aussi aujourd'hui une unité de la majorité beaucoup plus forte qu'à l'époque", affirme-t-il.
Il y a encore trop de gens qui n'ont pas émancipé leurs pensées de celles de manipulateurs qui déversent dans leur esprit l'opinion admissible et convenable préconisée par les dirigeants du pays. Les premiers ne cherchent pas à faire l'effort intellectuel permettant de comprendre une situation et s'en remettent aux deuxièmes qui en ont fait leur profession.
Nous assistons une fois de plus à cette tentative d'emprise comme il y en eut tant et les demi-vérités, contre-vérités, manipulations et mensonges fleurissent dans le seul but de permettre à une équipe dont le résultat des urnes ne représente même pas un petit tiers de la nation d'engager d'importantes actions au nom du peuple dans son entier.
Au sujet de la SNCF, on entend dire qu'elle restera une entreprise publique. Bien sûr, une coquille d'huitre consommée reste une coquille d'huitre. Depuis quand lorsqu'elle se vide devient elle lapin ?
Le statut actuel des cheminots ne changera pas pour ceux qui sont en place, seulement pour les nouveaux venus. Et que deviendront les conducteurs, contrôleurs et autres qui seront inoccupés lorsque des convois seront aux mains de sociétés privées ? Seront ils mis en location avec les voitures ou seront ils obligés d'opter pour un autre statut pour continuer à exercer lorsque l'entreprise soit disant publique aura perdu l'exploitation de la majorité de ses lignes ?
Au dessus de tout cela, il reste cette question fondamentale de savoir ce qui peut bien permettre à un gouvernement d'ouvrir aux entreprises privées à fortiori étrangères un bien public appartenant à la nation sans que le peuple se soit prononcé par référendum.
Au dessus de tout cela, il reste la question fondamentale de savoir ce qui peut bien permettre à un chef d'Etat d'engager le pays dans un fédéralisme renforcé sous la dépendance d'une commission européenne ultra-libérale et technocratique non élue sans que le peuple se soit prononcé par référendum.
Au dessus de tout cela, il reste la question fondamentale de savoir ce qui peut bien permettre à un chef d'Etat de réviser des lois constitutionnelles en l'absence de décision de la nation rendue par référendum ?
C'est vraiment malheureux. Pour avoir été formés à l'école des menteurs, dissimulateurs, biaiseurs et manipulateurs, les nouveaux seigneurs de la politique ont acquis les mêmes défauts et tout ce monde continue à nous prendre pour des idiots finis en nous assenant des demi-vérités pour nous faire croire exactement l'inverse de ce qui doit réellement se passer.
S'estimant d'un niveau très supérieur, ils se sont intronisé maîtres incontestés et arbitraires des destinées humaines.
Ils n'ont décidément pas compris que leur facondes et discours ne passent plus et, bien au contraire, font lever de plus en plus de rejet qui se transforme en haine franche, laquelle ne demandera bientôt plus qu'à s'exprimer par de la violence pure.
Ils n'ont toujours pas compris que que l'on ne peut plus se permettre d'imposer une direction à toute une nation sans lui avoir préalablement posé la question par référendum et sans en avoir reçu l'aval par une écrasante majorité et non une délégation informelle et imprécise venue d'un tout petit tiers.
A bien y réfléchir cela démontre bien l'outrecuidance et le peu d'intelligence de ceux qui forcent le passage sur ce chemin.
Dans les sujets importants qui créent un maximum de friction, puisque services publics il convient de casser, demandons nous pourquoi les deux chambres d'élus nationaux de députés et sénateurs en sont exclus ? Je ne parle pas de la réduction des effectifs puisque toutes les administrations et tous les services publics y ont été soumis depuis des décennies.
Que diable avons nous donc besoin de cette engeance honteusement privilégiée quand le choix non clairement avoué du supra-nationalisme fédéral de l'UE confie notre souveraineté à Bruxelles qui se charge de l'élaboration de la plus grande partie des lois et règlements.
Tous ces élus qui ont mis le doigt sur la couture de leur pantalon devant les partis politiques et le pouvoir exécutif en les laissant tout faire et en espérant améliorer sans cesse leur ordinaire ne sont plus les représentants de la nation.
Ils ne représentent plus qu'une castre auto-suffisante qui s'auto-gère, s'auto-amnistie, s'auto-rétribue, s'auto-congratule et s'auto-proclame République. C'est tout juste s'ils ne se prennent pas pour le peuple dont ils se sont éloigné voire émancipé.
Et nous, faudra t'il que nous nous émancipions de ces olibrius pour vivre enfin selon nos souhaits ? Je croyais que le principe de la gouvernance du pays était le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Nous aurait on trompé ?
La question est : combien de temps cette attitude hyper dogmatique et conservatrice va encore durer ?
On aurait pu faire tant de choses nécessaires et utiles avec ces 10 milliards, qui ont été littéralement pris dans la poche des Français et de leurs enfants, pour servir des gens qui sont en fait déconnectés de la réalité (à moins que ce ne soit que de sombres manipulations de syndicats qui luttent pour prendre ou garder le pouvoir)
Ces individus Rouge, propriétaires la SNCF, de 18 à 55 ans gardent leur statut.
Je vous souhaite de bonne préparation de vacances!
Oui ça on a bien compris qu'ils n'étaient pas là pour faire prospérer l'économie hein... -_-
Je ne me rappelle pas que Macron ait évoqué la réforme de la SNCF et la sélection à l'université pendant la campagne... Pour cause, ça ne l'a pas été !
Voila de quoi alimenter un conflit sans fin. Bien sur, chacun jouera sa partition et prendra à témoin une opinion publique plus sensible aux tracas du quotidien qu'à la portée sociale et économique du projet.
Mais l'enjeu pour le gouvernement est la fameuse "convergence des luttes" qu'il redoute tant. Tellement redouté qu'il ne cesse de la dénigrer.
Car il est vrai que si cette convergence devait se produire, et les éléments existent pour cela quoi qu'il en dise, le gouvernement ne parviendrait pas à ses fins.
Cela marquerait la fin de sa superbe confiance en lui.
Par contre discuter de la séparation du fret et du voyageur il aurait matière à beaucoup
converger , car la privatisation du fret est souhaitable . Par contre pour le voyageur rien à gagner sauf qu il deviendrait client au lieu d usager , mais avec un service après vente
très aléatoire ..
Un exécutif un peu menteur, un exécutif qui ne sait comment traiter ce grave sujet ou un exécutif qui a l’espoir d’être réélu en 2022 et après frapper fort???
Il en est de même pour les armées et la police.
Il ne sait pas où ne peut pas le faire pour le transport.
Pourquoi ?
C'est parce que ce service n'est plus public. Ce service est soumis comme tant d'autres à une concurrence acharnée c'est un service qui appartient désormais au marché.
On n'accepterait jamais que le supermarché Mamouth bloque la vie de tant de personnes pour régler ses problèmes internes.
Il ne faut pas dire que le réveil des français va être douloureux.
Il faut dire que le réveil des français est imminent.
Le réveil douloureux n'est pas une conséquence, il est le traitement, le pharmakon.
En 1996, Docks de France est racheté par le groupe Auchan, l'enseigne Mammouth disparaît ensuite progressivement et ferme son dernier hypermarché en 2009.
j'anticipe les délicieuses grèves...dans l'éducation.
Mouarf !
Au passage, l'intégrisme politique n'est pas compatible avec la négociation, ce qui explique pourquoi on n'avance pas.
La fonction publique, c'est une majorité de petits bsogneux qui partent avec moins de 900 euros par mois en retraite...
Alors si vous êtes mieux lotis, faites donc preuve d'altruisme et pertagez vos surplus.
Tu parles d'un courage , il applique juste une directive européenne que les gouvernements précédents ont signé, UMP et PS ( le 4eme paquet en 2016), surement l’aile droite qui est chez Macron aujourd'hui.
IL FAUT DONC AUGMENTER LE CAPITAL, et FINANCER CET ENDETTEMENT, EN METTANT 33% DE LA SNCF EN BOURSE POUR LEVER CES 50 MILLIARD, Rien à perdre, ils poursuivent leurs nuisances, jusque fin décembre minimum. Et instaurer une cotisation de 10% sur le salaire des " cheminots " jusqu'à extinction de LEUR dette D IMPRODUCTIVITE 26 Milliards. Enqueter-Auditer par la justice sur les abus-détournements du C.E !!!!!! de la C.G.T-S.U.D du P.C.F N.P.A " Insoumis ". Rien à perdre, pendant telle tension. D'ailleurs ils veulent nuire au maximum, jusque minimum..... 1er Janvier.
NE CEDEZ RIEN DE RIEN DE RIEN, à ces organisations politiques dites " syndicales "
Eh bine vous êtes l'un des rares ici.
Mais totalement opposé au projet de privatisation qui est la corollaire de cette réforme :
La privatisation consiste à offrir sur un plateau la filiale qui génère des bénef avec pour seule charge la masse salariale (donc virable) et à garder public la filiale endettée de 50 milliards et qui est déficitaire structurellement. En gros les riches vont se faire de l'oseille pendant que nous pauvres crétins de contribuables on va payer les infrastructures et la hausse des tarifs xD
Ya que moi qui le voit ou les anti SNCF (+ journalistes) sont aveugles à ce point ?
Le constat est le même pour la française des jeux. Entreprise excédentaire et rentable, on va la vendre une bouchée de pain pour que macron puisse fanfaronner avec ses chiffres du déficit (bah oui, ca entrera dans le bilan de l'année de vente mes loulou, mais passée cette année là on aura ces recettes en moins pour toujours).
Alors le droit de contrôle que le gouvernement nous vend pour nous "rassurer" me fait bien rire.
Ils dépouillent le pays et se font plaisir.
Pour la SNCF, il en sera de même. La transformation du statut de la Deutsche Bahn et l’apparition de concurrents n’a pas vraiment entamé la popularité du transporteur national allemand. Pas plus d’ailleurs qu’elles n’ont fait baisser les prix des billets.
En même temps, faudra aussi proposer la semaine de travail à 40 heures payée 35, et 3 semaines de congés payés par an. (les congés payés, c'est à dire être payé quand on ne travaille pas) en voilà une idée. Pendant que tu y seras, tu proposeras aussi la suppression des syndicats, ben oui, faut pas t'arrêter en si bon chemin, le Medef et les nantis du CAC 40 t'observent, hein ?
.. les commentaires de m Hulot dans la presse déçoivent . le fret ferroviaire a été sacrifié.. que du bla bla
"après ce sera la suppression des conventions collectives pour les entreprises privées"
Je suis d'accord ,c'est déjà les cas depuis janvier 2017 ;
L’un des points clés de la loi travail est de redistribuer les cartes entre chaque niveau d’accord collectif (branche et entreprise). Ainsi, désormais, l’accord d’entreprise prime sur l’accord de branche sur les thèmes de la durée du travail, du repos et des congés. Autrement dit, dans ces domaines, l’accord de branche prévu par la convention collective ne s’applique plus qu’à défaut d’accord d’entreprise.